OUZOU - La grève d'une journée des commerçants de Tizi-Ouzou, initiée par un "Collectif des organisations et associations professionnelles de la wilaya (COAP)"pour exiger le maintien du minimum à payer en terme de cotisations à la CASNOS, a connu un suivi mitigé mercredi, a-t-on constaté. Cet arrêt de travail, lancé par ce collectif composé de trois professions, à savoir le collectif autonome des micro-entreprises (CAME) qui représente des investisseurs ayant créé leurs activités dans le cadre des dispositifs publics d'aide à la création d'emploi (CNAC ANSEJ et ANGEM), et une aile (coordinations locales) de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) et de la Fédération nationale des jeunes entrepreneurs (FNJE), a reçu un écho favorable auprès de certains commerçants du chef-lieu de wilaya. Si dans certains quartiers notamment à la Nouvelle-ville, la majorité des magasins sont restés fermés mercredi, au centre ville, par contre, une partie des commerçants de l'avenue Abane Ramdane, du boulevard Houari Boumediene, des rues Oubouzar Cherif et frères Slimani et Lamali Ahmed, ont préféré ouvrir tandis que d'autres ont suivi le mot d'ordre du COAP. Dans les communes de la wilaya telles que Fréha, Azeffoun, Azazga, Mekla et Maatkas, la grève a été largement suivie par les commerçants, quelques transporteurs ayant aussi adhéré à cette grève, ce qui a perturbé le déplacement des citoyens, a-t-on appris de sources locales. Dans la ville de Tizi-Ouzou, cette grève a été ponctuée par un rassemblement qui a regroupé plusieurs dizaine de manifestants devant le siège de la direction de la Caisse nationale de sécurité sociale des non salariés (CASNOS). Durant ce sit-in les représentants du COAP ont réitéré leurs revendication portant maintien du minimum a payer en matière de cotisation soit 32 400 DA, l'indemnisation des cotisants ayant payé plus, l'améliorions des prestations au niveau de cette caisse et l'arrêt des poursuites judicaires conter certains cotisants. La wilaya de Tizi-Ouzou a connu un mouvement de protestation similaire en septembre 2016, à l'initiative du même collectif, qui réclame "l`application de l`article 14 du décret exécutif 15/289 dans don intégralité qui définit le minimum à payer en matière de cotisation à la sécurité sociale qui est de l`ordre de 32 400 DA", ainsi que "l`indemnisation des cotisants ayant payé plus que cette somme" (cotisants en début d`activité et ceux présentant un bilan négatif)". Le directeur local de la CASNOS avait rétorqué alors que le seuil de cotisation était fixé en fonction de la nature de l`activité exercée par la personne affiliée et que le seuil minimum concerne beaucoup plus les petites activités telles que celles liées aux métiers de l`artisanat.