Une action diplomatique intense est menée pour le règlement de la question sahraouie et l'activation du processus de négociations entre le Front Polisario et le Maroc qui ne cesse d'entraver la résolution du conflit conformément à la légalité internationale. La dernière décision adoptée lors du 30e sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine (UA) atteste du soutien de l'organisation africaine à la cause sahraouie à travers notamment l'appel lancé au front Polisario et au Maroc afin d'entrer en négociations directes et tenter de parvenir à une solution durable au conflit sahraoui. Parallèlement, l'ONU a exhorté les deux parties à tenir des concertations bilatérales, en application aux décisions du Conseil de Sécurité. Le chef de la diplomatie sahraoui, Mohamed Salem Ould Salek avait affirmé auparavant que la RASD serait en droit de "demander une intervention militaire pour mettre fin à l'occupation marocaine conformément à l'acte constitutif de l'UA, si le Maroc refusait de mener des négociations directes avec le Front Polisario pour un règlement pacifique du conflit". Il a réitéré, en outre, la disponibilité du gouvernement sahraoui à entrer en négociations directes avec le Maroc pour favoriser l'accès du peuple sahraoui à son droit inaliénable à la liberté et à l'indépendance, à travers l'organisation d'un référendum d'autodétermination libre et transparent. La dernière fois où les deux parties se sont installées à la même table de négociations remonte à mars 2012 à Manhasset aux Etats-Unis dans le cadre de la résolution 1979 du Conseil de sécurité.