Le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, a indiqué, jeudi à Alger, que la situation financière actuelle des collectivités locales nécessitait la recherche de solutions alternatives pour réduire les dépenses budgétaires, particulièrement celles liées à la consommation énergétique. Dans son intervention au terme des travaux d'une conférence sur l'efficacité énergétique, M. Bedoui a affirmé que les collectivités locales avaient un rôle important dans la réalisation de la transition énergétique à laquelle elles doivent s'y inscrire en développant et en encourageant les projets qui recourent aux énergies renouvelables, la rationalisation de la consommation et la mise en place de règles pour relever les défis du développement durable, à travers "une approche cohérente s'inscrivant dans un cadre intégré pour la promotion de l'utilisation des énergies renouvelables et l'efficacité énergétique au niveau local". Il a également affirmé qu'il est devenu nécessaire, aujourd'hui, de chercher des alternatives à l'énergie, notamment les énergies renouvelables, y compris celles respectueuses de l'environnement, telle que l'énergie solaire et éolienne. Il a ajouté dans ce contexte que ces énergies renouvelables sont une priorité nationale qui a été concrétisée par le Programme national des énergies renouvelables qui ambitionne, à l'horizon 2030, de concrétiser 27% de la Production nationale d'énergie à partir de sources propres. Le ministre a précisé, à ce titre, que le président de la République a adressé des instructions au gouvernement en vue de concrétiser cette stratégie alternative, affirmant l'impératif de mettre les énergies renouvelables en tête des priorités nationales, et la poursuite des efforts pour la rationalisation de la consommation nationale d'énergie et son accompagnement par un programme industriel et technologiques pour développer les énergies renouvelables qui assurent le succès de la politique de la transition énergétique.