Le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, a affirmé lundi à Genève que le traitement positif des phénomènes de la migration et de l'asile nécessitait l'adoption d'une "approche globale" qui s'intéresse aux différents aspects liés à la sécurité, aux droits de l'Homme et aux principales causes à l'origine de ces phénomènes. Dans une allocution prononcée aux travaux de la 138e Assemblée générale de l'Union interparlementaire (UIP), dans laquelle il a évoqué la position de l'Algérie vis-à-vis des questions des réfugiés et de la migration clandestine, M. Bensalah a précisé que le "traitement positif de la migration et de l'asile requiert l'adoption d'une approche globale qui s'intéresse aux différents aspects de ces phénomènes liés à la sécurité, aux droits de l'Homme et aux principales causes à l'origine de ces phénomènes, tels que les conflits armés, l'instabilité politique, l'absence de développement et le chômage". "L'Algérie qui est profondément convaincue que le droit international constitue la principale référence pour la résolution des conflits, appelle sur la base de ses convictions, au "règlement des conflits régionaux et internationaux", a soutenu le président du Conseil de la nation, d'où la nécessité d'accélérer la résolution du conflit au Sahara Occidental, conformément aux exigences de la légalité internationale". Concernant la cause palestinienne, M. Bensalah a affirmé que "l'Algérie rejette tout changement du statut juridique de la ville sainte d'El Qods", réitérant "son soutien constant aux droits légitimes du peuple palestinien à l'établissement de son Etat indépendant avec El-Qods pour capitale". Abordant la situation en Libye, en Syrie et au Yémen, M. Bensalah a dit que "l'Algérie aspire à la poursuite des efforts, en faveur d'un règlement politique des situations prévalant de ces pays".