Le membre du Congrès national africain (ANC), le parti au pouvoir en Afrique du Sud, Zwelivelile Mandela, a appelé vendredi à Alger le Conseil de sécurité à assumer ses responsabilités, morale et légale, envers le peuple sahraoui et à fixer une date pour la tenue du référendum d'autodétermination au Sahara occidental. "Conformément à la résolution 1514, l'Onu doit assumer ses responsabilités, morale et légale, dans ce conflit qui a trop duré et doit fixer une date pour la tenue du référendum d'autodétermination au Sahara occidental", a déclaré M. Zwelivelile, dans une allocution devant les participants à la 6e édition de la Conférence: "Le Droit des peuples à la résistance: le cas du peuple sahraoui". M. Zwelivelile, petit-fils de leader sud-africain, Nelson Mandela, a dénoncé par la même occasion l'exploitation illégale des ressources naturelles sahraouies, soulignant dans ce sens, la nécessité de "la création d'un lobby international pour placer les ressources naturelles du Sahara occidental sous mandat de l'ONU" pour les protéger. La rencontre avec la Commission sahraouie des droits de l'Homme a également "attiré notre attention sur la grève de la faim des prisonniers politiques sahraouis dans neuf prisons marocaines qui en sont maintenant à leur 20ème jour", a déclaré M. Zwelivelile. Il a, dans ce sens, demandé qu'"une mission d'observation de l'ONU, la Croix-Rouge internationale et le Croissant-Rouge, Amnesty International et Human Rights Watch interviennent d'urgence pour mettre fin aux violations des droits de l'Homme à l'encontre des prisonniers politiques". Notre priorité et de "placer les violations des droits de l'Homme contre les Sahraouis dans les territoires occupés à l'ordre du jour de l'ONU", a-t-il insisté. Et d'ajouter: "Mettre un terme à l'exploitation des richesses sahraouies et respecter la souveraineté du peuple sahraoui".