Les recettes budgétaires globales effectivement réalisées en 2017 ont atteint 5.432,9 milliards de dinars (mds DA) contre 4.758,9 mds de DA en 2016, soit une hausse de 14,2%, a indiqué le Directeur des relations publiques auprès de la Direction générale des impôts (DGI), Brahim Benali, dans un entretien accordé à l'APS. Pour rappel, la Loi de finances 2017 (LF 2017) avait prévu des recettes budgétaires de 5.635,5 mds DA. La fiscalité pétrolière effective s'est chiffrée à 2.126,9 mds DA en 2017 contre 1.682,6 mds DA en 2016 (+26,4%), soit 39,2% des recettes budgétaires globales effectives. La LF 2017 avait tablé sur une fiscalité pétrolière de 2.200 mds DA. Pour ce qui est de l'IRG non-salariés, sa part dans l'IRG global a ainsi représente 12% pour un montant de 92,4 mds DA. S'agissant de l'impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS), il a rapporté 380,4 mds DA en 2017, en hausse de 10% par rapport à 2016. Concernant la Taxe sur l'activité professionnelle (TAP), son montant recouvré a atteint 206,5 mds DA à fin 2017 contre 203,4 mds DA en 2016 (+2%). Les revenus de cette taxe sont totalement affectés aux Collectivités locales. Les recouvrements au titre de l'impôt forfaitaire unique (IFU) se sont chiffrés à 33,3 mds DA contre 28,7 mds DA en 2016 (+16%). ==Plus de 900 mds DA de recettes budgétaires réalisées sur les 2 premiers mois de 2018= Concernant la période allant de janvier à fin février 2018, les recettes budgétaires globales effectives recouvrées ont atteint 910,1 mds de DA contre 821,5 mds DA durant la même période de l'année 2017 (+10,8%). La fiscalité pétrolière recouvrée durant les deux premiers de 2018 a atteint 438,6 mds DA contre 344,8 mds DA durant les deux premiers mois de 2017 (+48,2%). Quant à la fiscalité ordinaire, elle s'est chiffrée à 471,5 mds DA en janvier-février 2018 contre 476,7 mds DA sur la même période de 2017. Sur ces 471,5 mds de DA de recettes fiscales ordinaires, 88 mds DA ont été affectées aux Collectivités locales. Selon M. Benali, les pouvoirs publics se sont fixés, à moyen terme (à l'horizon 2021), un objectif devant permettre à la fiscalité ordinaire de financer toutes les dépenses de fonctionnement. Il s'agit, poursuit-il, de faire augmenter la fiscalité ordinaire, à l'horizon 2021, d'au moins 10% annuellement, et ce, pour financer les dépenses de fonctionnement.