La fiscalité pétrolière recouvrée, durant les deux premiers mois de l'année en cours, a atteint 438,6 milliards de dinars contre 344,8 milliards de dinars à la même période de 2017, soit une hausse de 48,2%. C'est ce qu'a indiqué le directeur des relations publiques auprès de la Direction générale des impôts (DGI), Brahim Benali, dans un entretien à l'APS. Cette hausse intervient dans le sillage de la hausse des prix du pétrole sur les marchés internationaux. Selon l'organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), le prix moyen du Sahara Blend affichait 69,93 dollars le baril en janvier 2018 avant de tomber à 66,01 dollars le mois suivant. Le prix de marché du baril de pétrole brut retenu dans la loi de finances 2018 a été de 50 dollars US. Le produit de la fiscalité pétrolière aussi bien budgétisée que recouvrée, dans le cadre de la loi de finances 2018, s'élèverait à 2 776,2 milliards de dinars. Par ailleurs, durant les deux premier mois de l'année 2018, les exportations algériennes d'hydrocarbures ont augmenté de 23,41%. Elles avaient atteint 6,689 milliards de dollars contre 5,42 milliards de dollars en janvier et février 2017, soit une hausse de 1,27 milliards de dollars. S'agissant de la fiscalité ordinaire, elle s'est chiffrée à 471,5 milliards de dinars entre janvier et fin février 2018, contre 476,7 milliards de dinars à la même période de l'année écoulée. Sur les 471,5 milliards de dinars de recettes fiscales ordinaires, un montant de 88 milliards de dinars a été affecté aux collectivités locales. En 2017, les recettes fiscales effectivement réalisées se sont chiffrées à 2 127 milliards de DA contre 1 682,6 milliards de dinars en 2016, soit une hausse de 26,4%. L'année dernière, la fiscalité pétrolière effective a ainsi représenté 39,2% des recettes budgétaires globales, selon le même responsable. Quant aux ressources fiscales ordinaires effectives, elles ont atteint 3 306 milliards de dinars en 2017 contre 3 076,4 mds DA en 2016, soit 60,8% des recettes budgétaires globales. La loi de finances 2017 a prévu des recettes fiscales pétrolières de 2 200 milliards de dinars. Brahim Benali a évoqué, également, la stratégie mise en œuvre par la Direction générale des impôts, pour booster la fiscalité ordinaire. M. R.