Les fortes précipitations enregistrées ces derniers jours à travers le pays n'est pas un phénomène nouveau, car des cas semblables ont été déjà enregistrés auparavant, a indiqué dimanche le directeur Centre climatologique national (CCN), Salah Sahabi Abed. Contacté par l'APS, M. Sahabi a précisé, à ce propos, qu'"il s'agit d'un phénomène qui peut arriver", citant l'exemple de la wilaya de Béjaïa qui avait "enregistré 167 mm de précipitations en juillet 2002. Ce qui était exceptionnel", a-t-il rappelé. Interrogé sur la persistance du temps pluvieux, alors que le printemps touche à sa fin, le directeur du CCN qui relève de l'Office national de la météorologie (ONM), a précisé qu'"une étude est en cours au sein de l'office" afin de déterminer les facteurs ayant influé sur cette météorologie. Elles seront aussi "normales à légèrement au-dessus de la normale sur les régions des Hauts plateaux Ouest et Est, et légèrement au-dessus de la Normale sur le Sahara". Pour le mois de juillet la pluie sera à la "normale sur l'ensemble des régions du pays", alors que les températures seront de "normales à légèrement au-dessous de la normale sur les régions côtières, proches côtières, intérieures (Ouest, Centre et Est) et les Hauts plateaux Centre, légèrement au-dessus de la normale sur les régions des hauts-plateaux Ouest et Est, et légèrement au-dessus de la normale sur le grand Sahara". Il est à préciser que la situation "normale" signifie la condition qui se trouve proche de la moyenne statistique prise comme référence climatologique et appelée communément normale climatologique.