Le Commissaire divisionnaire de police Ben Allam Ahmed Bey a affirmé mardi à Alger que le Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), était attachée à la poursuite de ses efforts visant le soutien continu à la formation en vue de hisser le niveau de performance et atteindre, ainsi, le professionnalisme au sein de la police tout en consacrant et promouvant les droits de l'Homme. Dans une allocution prononcé à l'occasion du lancement d'une session de formation d'une année organisée par le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) avec la contribution de l'institut de Genève pour les droits de l'Homme (GIHR) dans le cadre d'un mémorandum d'entente conclu entre le CNDH et la DGSN, le même responsable a mis en avant l'attachement de cette dernière à "la poursuite du soutien continu à la formation en vue de hisser le niveau de performance et atteindre, ainsi, le professionnalisme au sein de la police tout en consacrant et promouvant les droits de l'homme dans l'action policière". Cette session de formation vise à moderniser les moyens de travail pour réaliser l'efficacité en matière de performance mais aussi l'amélioration des prestations conformément aux attentes de la société. Il a souligné, dans ce sens, l'impérative mise en place d'un bureau central au niveau de la DGSN pour "diffuser la culture des droits de l'Homme dans les milieux de la police. Par ailleurs, le commissaire divisionnaire a estimé que le mémorandum d'entente signé entre la DGSN et le CNDH en 2017 était un acquis majeur pour le renforcement de la concertation et de la coordination entre les deux parties en vue d'organiser des rencontres et des ateliers devant renforcer les capacités de la police en matière des droits de l'homme, appelant les participants à cette session à tirer profit des connaissances et des expertises des cadres du Conseil et du GIHR. Pour sa part, la présidente du CNDH, Fafa Si Lakhdar Benzerrouki, a indiqué que l'organisation de cet atelier s'inscrivait dans le cadre d'un projet de formation (juin 2018-avril 2019) comprenant six (06) cycles de formation et une session pratique organisée à Genève. Aussi, elle a fait savoir que cette session de formation, première du genre, jette la lumière sur "l'importance majeure qu'accordent les autorités concernées à la promotion des droits de l'homme dans les milieux de la police mais aussi au respect des lois relatives aux libertés individuelles et à la lutte contre la criminalité tout en respectant les droits stipulés par la Constitution et le code des procédures pénales au profit des prévenus". De son côté, le président de la politique de paix, le vice-président de la division de la sécurité humaine au département fédéral suisse des Affaires étrangères (DFAE), Stéphane Ray, a réitéré la volonté de son pays de poursuivre la collaboration et la coopération de l'Algérie en matière des droits de l'homme, estimant que cette rencontre de formation financé par le DFAE constitue une opportunité pour établir un véritable partenariat avec son pays. Pour M. Mohamed Sharif, président de GIHR, ce cycle de formation constitue une "importante initiative qui devrait promouvoir la formation en matière des droits de l'Homme au profit des officiers de police pour atteindre les objectifs visant à soutenir leurs capacités en la matière et à trouver d'autres opportunités de coopération".