Le port sec de la zone industrielle de Rouïba inauguré dimanche, est une nouvelle base logistique qui permettra de désengorger le port d'Alger et de booster les opérations du commerce extérieur, a affirmé le ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zaalane lors de sa visite d'inspection à Alger. "Cette nouvelle base logistique permettra de développer les opérations d'exportations et d'importations tout en maîtrisant les coûts", a affirmé le ministre lors d'un point de presse, en marge de cette visite. "Le port sec de Rouiba, qui est le fruit d'un partenariat entre le groupe maritime Cnan-Med et l'Entreprise nationale de transport ferroviaire (SNTF), permettra de maîtriser le processus des opérations d'importations et d'exportations et de réduire ainsi les coûts des marchandises", a-t-il expliqué, en précisant que les frais du transport représentent actuellement plus de 35 % de la valeur du produit et que les opérations d'importation à moindre coût dans le monde sont tributaire d'une logistique aux normes internationales. "Cette plate forme d'entreposage qui s'étend sur une superficie de 51.000 M2, répond aux standards internationaux en matière de stockage des produits d'import et d'export, ainsi elle dispose d'une capacité de 35.000 conteneurs", a-t-il indiqué. Au cours de cette sortie, le ministre s'est rendu également à la direction générale de la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) où il a eu des explications sur le nouveau système de contrôle ferroviaire GSM-R. "Ce système de télécommunication propre au transport ferroviaire adopté par 70 pays dans le monde permet d'éviter les accidents, de rendre le système de signalisation plus efficace et renforce la communication entre les différents acteurs du transport ferroviaire", a expliqué le ministre. "La mise en service de ce système et prévue le 10 septembre prochain, entre la ligne de Tougourt et Biskra, avant qu'il soit généralisé à tout le réseau ferroviaire du pays", a-t-il annoncé, Par ailleurs, le ministre s'est également rendu au centre de maintenance de la SNTF où il a indiqué que le transport ferroviaire à Alger est assuré par 64 trains automotrices et leur maintenance est pris en charge par des ingénieurs et des techniciens algériens formés en Suisse dans le cadre d'un partenariat entre la SNTF et la société Stadler. Il a indiqué que les ces trains entrées en service ont atteint 1 million de kilomètres, ce qui impose impérativement leur révision et leur entretien.