La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, a fait savoir, samedi à Alger, que 67% des préoccupations soulevées par le partenaire social ont été réglées et que 11% sont en cours de traitement, insistant sur l'importance de la concertation. "L'école a besoin de stabilité pour aboutir à un enseignement de qualité" (Benghabrit) Invitée au forum du quotidien El Moudjahid, la ministre a précisé que "sur 259 préoccupations soulevées par les syndicats, 67% ont été réglées et 11% sont en cours de règlement", affirmant "qu'il est temps de passer de la logique de protestation à la logique de concertation", car, a-t-elle ajouté, "l'école a besoin de stabilité pour aboutir à un enseignement de qualité". Par ailleurs, la ministre a indiqué que les résultats de la réunion relative aux examens de fin de cycle primaire et secondaire seront présentés en octobre prochain, relevant, à ce titre, que certains partenaires sociaux avaient demandé la réouverture du dossier de l'enseignement secondaire. Affirmant que l'introduction de nouvelles langues étrangères dans le cycle primaire n'était "pas à l'ordre du jour", la ministre a rappelé que l'anglais était enseigné, en tant que deuxième langue, à partir de la première année moyenne. S'agissant du phénomène de cours particuliers, Mme. Benghabrit a affirmé que son département s'attelait à former les enseignants et à tracer une méthodologie de prise en charge des élèves, assurant, dans ce sens, que les cours particuliers dispensés aux élèves du cycle primaire avaient "un impact négatif sur leur personnalités". Interrogé sur le cas de parents ayant refusé que leurs enfants rejoignent les bancs de l'école en raison de la détérioration de certains établissements éducatifs à Tizi Ouzou, la ministre a tenu à rappeler qu'il "existe des lois qui protège l'enfance et que l'enseignement est obligatoire en Algérie". Les parents qui refusent que leurs enfants rejoignent les bancs de l'école doivent être "poursuivis en justice", a estimé Mme. Benghabrit.