La ministre de l'Environnement et des Energies renouvelables, Fatima Zohra Zerouati, a affirmé mercredi, lors de sa participation à la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP24) à Katowice (Pologne), que l'Accord de Paris sera, à partir de 2020, le cadre régissant les politiques des Etats en termes d'économie et de développement. La ministre avait déclaré lors de la 23ème Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), que l'Accord de Paris constituait un cadre garantissant l'équilibre des intérêts des Etats et qu'il ne peut, en aucun cas, prétendre à la révision de ses clauses. Elle ajouté que l'Afrique, en dépit de sa contribution minime au problème des émissions de gaz à effet de serre, est le continent qui souffre le plus des impacts du changement climatique en raison de sa grande vulnérabilité et que l'Algérie n'en est pas épargnée. En outre, elle a entamé, en 2017, l'élaboration d'un Plan national sur le climat et l'ensemble des travaux réalisés, ce qui constitue une preuve de son engagement et sa détermination à la lutter contre les changements climatiques au niveau de tout son vaste territoire, a-t-elle ajouté, rappelant, dans ce sens, son engagement à élaborer la communication nationale et le premier rapport actualisé chaque deux ans. Mme. Zerouati a rappelé, également, qu'en coopération avec le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD), l'Algérie a élaboré le Plan national d'adaptation à ce phénomène, dont souffre le monde entier. Mettant en avant l'appui et les efforts de la délégation algérienne pour la réussite des travaux de ce sommet, qui se tient du 10 au 14 décembre 2018, en vue de parvenir à l'adoption de textes ouvrant la voie à des discussions de fond à partir de 2020, la ministre a exprimé la disposition de l'Algérie à continuer de travailler avec toutes les parties pour parvenir aux résultats escomptés.