Dans son intervention lors des travaux de la 23ème réunion des Parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), la ministre de l'Environnement et des Energies renouvelables, Mme Fatma Zohra Zerouati, a affirmé jeudi à Bonn (Allemagne), la possibilité pour l'Algérie de réduire de 22 % ses émissions de gaz causant le réchauffement climatique, si elle venait à bénéficier de l'aide financière et technologique nécessaire, indique un communiqué du ministère. Rappelons que ces travaux interviennent dans le cadre du sommet international sur les changements climatiques (COP23) qu'abrite la ville de Bonn en Allemagne. Ainsi, la ministre a réaffirmé "l'engagement de l'Algérie à réduire de 7 % ses émissions de gaz causant le réchauffement climatique à l'horizon 2030, un taux qui pourrait atteindre 22 % si l'Algérie venait à bénéficier de l'aide financière et technologique nécessaire". Les travaux du sommet international sur les changements climatiques (COP23) se déroulent en présence du président de la conférence, du secrétaire général de l'ONU, de la secrétaire exécutive de l'accord-cadre de l'ONU sur les changements climatiques et des ministres de l'Environnement de plusieurs pays. "L'Accord de Paris sur le climat dont nous célébrons la deuxième année de mise en œuvre, régira les politiques des Etats, y compris celles liées à l'économie et au développement", a indiqué la ministre soulignant la nécessité d'introduire à ces politiques, le volet climat. L'Algérie figure parmi les premiers pays à avoir adhéré à l'accord en avril 2016. L'Algérie est aussi parmi les pays les plus touchés par le phénomène du changement climatique et a, de tout temps, veillé à lutter contre ce phénomène par ses propres moyens tout en marquant son intérêt en faveur de "l'introduction de nouvelles dispositions constitutionnelles en vue de préserver l'environnement", a souligné Mme Zerouati. Au volet énergies renouvelables, Mme Zerouati a indiqué que l'Algérie tendait, à travers son Plan national, à développer ce secteur pour parvenir à produire 27% de son énergie électrique à partir de ressources renouvelables à l'horizon 2030, soit 22.000 Mégawatts. Elle a, par ailleurs, qualifié d'"ambitieux" les efforts de l'Algérie en la matière par rapport à la conjoncture financière difficile que traverse le pays, note le communiqué. Au terme de son allocution, la ministre a réaffirmé le soutien de la délégation algérienne aux travaux de la conférence afin de parvenir à élaborer des textes leur permettant d'engager des débats plus profonds à partir de l'année prochaine. Mme. Zerouati a également réaffirmé la disponibilité de l'Algérie à poursuivre la collaboration avec toutes les parties pour réaliser des résultats satisfaisants pour tout un chacun", conclut le communiqué.