Deux personnes suspectées d'être impliquées dans l'affaire des Harragas interceptés jeudi dernier en pleine mer sur le littoral oranais, ont été placées en détention provisoire à Ténés (Chlef), a-t-on appris auprès du procureur de la République auprès du tribunal de Ténès, Khaldi Amine. Les investigations diligentées par les services de la police judicaire, à propos de ces émigrants clandestins, ont abouti à l'arrestation de deux personnes suspectées de l'organisation de ce "voyage clandestin" a indiqué à l'APS le procureur de la République. Il a signalé leur présentation, en compagnie d'autres individus, auprès du juge d'instruction pour le chef d'inculpation de "contrebande d'émigrants par un groupe criminel organisé", selon l'article 303 bis 32 du code pénal. Suite à quoi, a-t-il ajouté, le juge d'instruction a ordonné la mise en détention provisoire des deux prévenus, au moment ou l'enquête se poursuit toujours afin d'identifier toutes les personnes impliquées dans cette affaire. A noter que neuf émigrants clandestins, parmi lesquels trois enfants mineurs, ont été remis, le 20 du mois courant, au gardes cotes de Ténés, par l'équipage d'un bateau commercial libérien, qui venait d'Espagne en direction d'Annaba, en passant par le port de Ténès, a souligné la même source. Les neuf Harragas ont tous été transférés vers l'hôpital "Zighout Youcef", a-t-il précisé. Selon le procureur de la République près le tribunal de Ténés, ces personnes ont été découvertes en pleine mer , au nord d'Oran, après que leur embarcation ait coulé, avec à son bord, selon les premières informations disponibles à ce sujet, a-t-il dit "29 émigrants clandestins qui voulaient rejoindre l'Espagne à partir du littoral oranais". Selon les déclarations des Harragas sauvés du naufrage "une vingtaine de personnes sont portées disparues", au moment ou 12 ont été déjà identifiées, est-il indiqué de même source.