Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a exprimé sa "profonde préoccupation" quant aux répercussions de la poursuite de l'agression sioniste contre la bande de Ghaza où les conditions humanitaires ne cessent de se détériorer. Dans un communiqué publié lundi à l'occasion du premier anniversaire du début de l'agression sioniste contre les territoires palestiniens, OCHA a souligné que "les conditions humanitaires à Ghaza se détériorent extrêmement, les habitants étant privés de soins de santé, de nourriture, d'électricité et d'aide humanitaire, et les enfants étant exposés à la perte d'une année scolaire entière". En Cisjordanie occupée, poursuit OCHA, "les derniers mois ont été témoins d'une escalade du recours à la force meurtrière, de la violence des colons et du déplacement de familles palestiniennes, ce qui a aggravé la situation". Dans ce contexte, la Secrétaire générale adjointe par intérim aux affaires humanitaires, Joyce Msuya, a souligné la nécessité de "libérer les prisonniers palestiniens arbitrairement détenus" et de "protéger les civils et les travailleurs humanitaires", appelant au "respect du droit international". Les forces d'occupation sionistes poursuivent leur agression contre la bande de Ghaza, par voies terrestre, maritime et aérienne, depuis le 7 octobre 2023, faisant près de 42.000 martyrs, dont une majorité de femmes et d'enfants, et près de 100.000 blessés, tandis que des milliers de victimes se trouvent toujours sous les décombres.