En patrouille dans le cadre de la sécurisation des frontières maritimes, les unités du groupement des gardes-côtes de Ténès, relevant de la première Région militaire, ont intercepté à l'aube (vers 2h 30 du matin) de la journée du vendredi 3 novembre, trois embarcations dont deux semi-rigides à bord desquelles se trouvaient entassés 34 jeunes candidats à l'immigration clandestine, a-t-on appris de sources sûres. Les semi-rigides avaient à leur bord respectivement 15 et 12 personnes quant à l'embarcation en polystyrène 7 autres personnes avaient pris place. Selon notre source, c'est la première fois qu'un aussi important «contingent» de harragas soit intercepté par la marine nationale des gardes-côtes de Ténès. Ces candidats à l'émigration clandestine, tous originaires de la wilaya de Chlef, ont pris le départ la veille à partir de la plage d'El-Bahara située à l'extrême ouest de la wilaya de Chlef. Ils comptaient rejoindre au péril de leurs vies la masse des autres migrants dont une partie a réussi, faut-il le reconnaître, la traversée pour atteindre la rive hispanique. Lors de cette interception, les embarcations se trouvaient déjà à 13 miles (plus de 24 km) au nord de la ville côtière d'El-Guelta, précise notre source. Arrivées à leur hauteur, les unités des gardes-côtes ont pu récupérer les malheureux aventuriers qui ont été ramenés sous bonne escorte au port de Ténès. Un médecin de l'hôpital Zighout Youcef de Ténès a procédé à une visite médicale des jeunes harragas. Les prévenus ont été auditionnés par les services maritimes et seront présentés aujourd'hui devant le procureur de la République qui devra statuer sur leurs cas.