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Des milliers de magistrats et d'avocats dans les rues de Paris
Publié dans Algérie Presse Service le 16 - 01 - 2019

Des milliers de magistrats, d'avocats et de greffiers ont manifesté mardi à Paris exprimer leur rejet du projet de réforme de la justice, au moment où le président Emmanuel Macron lance le "grand débat national" afin d'apporter des réponses au mouvement des "gilets jaunes".
Le projet de loi de programmation de la justice 2018-2022 et le texte organique qui l'accompagne, contestés par les robes noires, ont été votés en première lecture par l'Assemblée nationale français le 12 décembre, rappelle-t-on. La manifestation a été organisée pour empêcher que le projet adopté de façon définitive et de le retirer des débats du parlement.
Les syndicats des travailleurs de la justice avaient indiqué, depuis son annonce, que la réforme "éloigne" la justice des citoyens. Selon eux, elle obéit à une "logique de rationnement" et ouvre la voie à une "refonte de la carte judiciaire". Pour la présidente du Conseil national des barreaux (CNB), Christiane Féral-Schuhl, "le projet de loi ne peut être voté en l'état".
Les manifestants (3500 selon la police, 8000 selon les organisateurs), rejoints par les étudiants en droit et des éducateurs de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), mais aussi associations de défense des droits, ont réclamé que la question de "l'égalité d'accès à la justice dans les territoires" soit intégrée au "grand débat national".
"L'adoption à marche forcée d'un projet de loi qui modifie profondément le service public de la justice contre l'avis des professionnels (...) est d'autant moins défendable", a déclaré la présidente du Syndicat de la magistrature, Katia Dubreuil.
De son côté, la présidente du Syndicat des avocats de France (SAF), Laurence Roques, a appelé à l'organisation d'états généraux de la justice. Durant la marche, les manifestants scandaient "Pour une justice de qualité et accessible", "Liberté, égalité, justice de proximité" et "Avocats, magistrats, fonctionnaires unis contre une justice déshumanisée et privatisée".
Le projet de loi de programmation de la justice 2018-2022 et le texte organique qui l'accompagne, contestés par les robes noires, ont été votés en première lecture par l'Assemblée nationale français le 12 décembre, rappelle-t-on. La manifestation a été organisée pour empêcher que le projet adopté de façon définitive et de le retirer des débats du parlement.
Les syndicats des travailleurs de la justice avaient indiqué, depuis son annonce, que la réforme "éloigne" la justice des citoyens. Selon eux, elle obéit à une "logique de rationnement" et ouvre la voie à une "refonte de la carte judiciaire". Pour la présidente du Conseil national des barreaux (CNB), Christiane Féral-Schuhl, "le projet de loi ne peut être voté en l'état".
Les manifestants (3500 selon la police, 8000 selon les organisateurs), rejoints par les étudiants en droit et des éducateurs de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), mais aussi associations de défense des droits, ont réclamé que la question de "l'égalité d'accès à la justice dans les territoires" soit intégrée au "grand débat national".
"L'adoption à marche forcée d'un projet de loi qui modifie profondément le service public de la justice contre l'avis des professionnels (...) est d'autant moins défendable", a déclaré la présidente du Syndicat de la magistrature, Katia Dubreuil.
De son côté, la présidente du Syndicat des avocats de France (SAF), Laurence Roques, a appelé à l'organisation d'états généraux de la justice. Durant la marche, les manifestants scandaient "Pour une justice de qualité et accessible", "Liberté, égalité, justice de proximité" et "Avocats, magistrats, fonctionnaires unis contre une justice déshumanisée et privatisée".


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