Le responsable de la Commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers palestiniens a informé le Comité des enquêtes de l'ONU sur les pratiques israéliennes dans les territoires occupés de diverses mesures répressives et abusives à l'encontre des prisonniers arabes et palestiniens dans les centres de détention israéliens, appelant les Nations unies à "agir" face à ces crimes, a rapporté vendredi l'agence de presse Wafa. Cela s'est produit lors d'une réunion tenue jeudi à Amman, en Jordanie, après que les autorités d'occupation aient empêché la Commission de l'ONU d'entrer dans les territoires palestiniens, a précisé Wafa. Abu Bakr a passé en revue les crimes commis contre les prisonniers, tels que les arrestations arbitraires et les agressions infligées aux prisonniers lors d'arrestations et d'interrogatoires, le ciblage de mineurs, les arrestations de femmes, de députés et de journalistes, les grèves de la faim menées par des prisonniers pour des détentions administratives injustes, la politique de négligence médicale et la mise en isolement. Et a expliqué la réalité de la propagation des maladies malignes et difficiles entre les prisonniers, et l'échec de l'administration de la prison de ses responsabilités morales et légales envers les prisonniers malades et leur traitement. Abu Bakr a appelé le comité des Nations unies à "agir pour fournir une protection juridique et humanitaire internationale aux prisonniers et aux détenus dans les prisons israéliennes, de responsabiliser les auteurs de ces violations" et souligné "la nécessité de soulever la question des prisonniers palestiniens et des violations à l'Assemblée générale des Nations unies et d'engager Israël d'appliquer les résolutions sur le terrain, notamment en ce qui consterne les prisonniers".