L'entraineur de la sélection algérienne de football, Djamel Belmadi occupe la 4e position au classement des sélectionneurs des vingt-quatre (24) équipes qualifiées à la CAN-2019, les mieux rémunérés en Afrique, selon le magazine Jeune Afrique. Belmadi touche environ 55 000 euros par mois, loin derrière le Mexicain Javier Aguirre (Egypte), le mieux payé de tous, avec un salaire mensuel de 108 000 euros. Son prédécesseur à la tête des Pharaons, l'Argentin Hector Cuper, était encore mieux payé avec 125 000 euros par mois. Aguirre devance le duo néerlandais: Clarence Seedorf-Patrick Kluivert (Cameroun), rémunéré à hauteur de 96 000 euros par mois, suivi par le Français Hervé Renard (Maroc), qui touche mensuellement quelque 80 000 euros. C'est un autre étranger, l'Ecossais Stuart Baxter, qui occupe la 3e marche du podium, avec des émoluments estimés à 62 300 euros. Derrière ce groupe, l'Allemand Gernot Rohr (Nigeria) se situe dans la fourchette haute, avec 49 700 euros par mois. Il est suivi du Belge Paul Put, finaliste de la CAN 2013 avec le Burkina Faso, qui a signé un contrat avec la Guinée lui assurant un salaire mensuel de 30 000 euros. Le Congolais Florent Ibenge, sélectionneur des Léopards, le Français Alain Giresse en Tunisie et le Ghanéen James Kwesi Appiah émargent quant à eux à 25 000 euros, juste devant le Français Michel Dussuyer, dont le salaire a été revalorisé après la qualification du Bénin, et qui perçoit désormais 24000 euros chaque mois. Le sélectionneur du Sénégal Aliou Cissé a vu son revenu mensuel passer de 16 600 euros à 23 000 euros, soit autant que le Français de la sélection de Mauritanie, Corentin Martins. Sous la barre des 20 000 euros mensuels apparaissent les Français Sébastien Migné (Kenya) et Sébastien Desabre (Ouganda), avec environ 18 000 euros chacun par mois, comme l'Ivoirien Ibrahim Kamara. Le Serbe Srdjan Vasiljevic, à la tête des Palancas Negras de l'Angola, perçoit quant à lui 15 000 euros par mois. Le Nigérian Emmanuel Amunike, sélectionneur de la Tanzanie, touche 9 000 euros par mois, autant que Baciro Candé (Guinée-Bissau) et Sunday Chidzambwa (Zimbabwe) – soit un peu plus que le Français Nicolas Dupuis à Madagascar (7 000 euros). Quant au Malien Mohamed Magassouba, sa situation est particulière. Il bénéficie de son salaire de Directeur technique national (DTN), estimé à environ 1 500 euros par mois, amélioré par les primes de match et de qualification. Mais il doit signer très prochainement un contrat de sélectionneur, qui comprendrait un salaire revu à la hausse. En queue du classement, Jeune Afrique cite des techniciens de la Namibie Ricardo Manetti, qui culmine à environ 5 000 euros par mois, le Burundais Olivier Niyungeko dont le salaire mensuel est de 450 euros, qu'il peut améliorer grâce aux primes de match. Ce qui représente environ quinze fois le salaire moyen du Burundi. Le coach des Hirondelles a fait une proposition pour que ses émoluments soient revus à la hausse : 5 000 euros pour lui, et 3 000 euros pour ses deux adjoints. Les rémunérations sont, à quelques exceptions près, prises en charge directement par les Etats . Les gouvernements ne peuvent pas dépasser certaines limites, même si, comme cela s'est déjà vu, le salaire d'un entraîneur est partiellement pris en charge par un sponsor, a expliquéJeune Afrique, assurant que ces chiffres émanent, dans certains cas, des sélectionneurs eux-mêmes. A ces rémunérations, il faut ajouter les différentes primes et avantages en nature négociées par les intéressés: logement, voiture, téléphone, billets d'avion, souligne la même source.