L'ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) en Ethiopie et auprès de l'Union africaine (UA), Lamine Abaali, a déclaré que la 7eme Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD 7), témoignait d'une "adhésion sans précédent à la position africaine commune" et "du positionnement clair du partenaire japonais que ses principaux intérêts vont au-delà des relations bilatérales avec certains pays". S'exprimant dans une interview accordée à l'Agence de presse sahraouie (SPS) à la veille de la 7ème Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique, dont les travaux ont débuté mercredi, l'ambassadeur sahraoui a assuré que "l'UA restait déterminée à ne pas compromettre ou préjuger du droit de ses 55 Etats membres de participer à tous les forums de partenariat organisés par l'Union africaine". A ce propos, il a indiqué que l'organisation continentale a maintenu son unanimité et son consensus lors des réunions préparatoires des différents organes de décision du Sommet de la TICAD 7, considérant le droit de participation de tous les Etats membres comme un "principe sacré" et met un terme à "des tentatives tacites menées par certains Etats en vue de la révision de ce principe". A la question de savoir qui était à l'origine de ces tentatives de porter atteinte au droit de la RASD de participer aux forums internationaux, M. Lamine Abaali a répondu qu'"il est impératif de dénoncer la politique exercée par la diplomatie marocaine visant à écarter la RASD des partenariats de l'UA". La TICAD 7 intervient trois ans après celle tenue à Naïrobi, au Kenya, en 2016, laquelle avait marqué la première édition de la TICAD sur le sol africain, dans le cadre d'une nouvelle formule d'alternance trisannuelle entre le Japon et l'Afrique. Le Japon avait abrité les cinq premières éditions (1993, 1998, 2003, 2008, 2013). La participation à cette conférence inclut des pays africains, le Japon, des organisations régionales et internationales, des institutions financières internationales des secteurs public et privé, des organisations de la société civile et des centaines de journalistes et de personnalités. Des pays de l'Union européenne, de l'Organisation des Etats asiatiques, des Etats-Unis d'Amérique, de la Russie, de la Chine, de la Corée, de l'Inde et du Brésil ont également assisté au Sommet en qualité d'observateurs.