Les structures de maintenance de la compagnie aérienne nationale, Air Algérie, sont certifiées par l'aviation civile, les constructeurs et les autorités étrangères, a affirmé dimanche à Alger son P-dg, Bakhouche Allèche. ''Pour rassurer l'opinion publique et nos clients, ou ceux qui seraient tentés de le devenir, je rappellerai simplement, mais avec force, que nos structures de maintenance (infrastructures et personnels) sont certifiées par l'aviation civile, les constructeurs et les autorités aéronautiques américaines (FAA) et européennes (EASA)", a précisé M. Allèche dans un entretien accordé à l'APS. Il a, souligné, également qu'Air Algérie détenait depuis plus de dix ans, le label de sécurité "IOSA", délivré par l'Association internationale du transport aérien (IATA). M. Allèche a, dans ce sens, jugé "infondées" les informations rapportées par certains médias faisant état d'"un manque voire d'une absence de contrôle technique des appareils d'Air Algérie". "Il est vraiment désolant de devoir répondre à de telles inepties, totalement infondées, qui portent gravement atteinte à l'image de la compagnie et à l'intégrité morale de l'ensemble des personnels et responsables concernés de l'entreprise, ainsi qu'à la réputation du pays et des autorités aéronautiques nationales", a-t-il regretté. Cependant, il a relevé que la réussite du hub ne dépendait pas que d'Air Algérie, mais exigeait aussi certains mécanismes relatifs au transfert du flux passagers, des bagages et du fret, qui s'avèrent nécessaires et doivent être pris en charge par les services des structures aéroportuaires telles que la SGSIA et les services de la Polices aux frontières et des Douanes. Des séances de travail avec les responsables des structures concernées sont prévues, à cet effet, et le fonctionnement normal d'un "Hub" prendra forme après avoir implémenté les mécanismes nécessaires, selon le P-dg d'Air Algérie. M. Allèche a, par ailleurs, apporté des précisions sur le projet de construction d'un nouveau siège pour la compagnie. "L'affaire du siège social en construction, portée au niveau de la cours d'arbitrage international, a fait couler beaucoup d'encre et a fini par donner raison à notre compagnie", a -t-il affirmé. Selon lui, le projet a été relancé et est en "phase d'expertise", ajoutant que la réalisation "effective" sera "visible" dans quelques jours.