Le président directeur général de la compagnie aérienne nationale, Air Algérie, Bakhouche Allèche a affirmé que les structures de maintenance de sa compagnie sont certifiées par l'aviation civile, les constructeurs et les autorités étrangères. Dans un entretien accordé à l'aps, le même responsable a expliqué que «nos structures de maintenance (infrastructures et personnels) sont certifiées par l'aviation civile, les constructeurs et les autorités aéronautiques américaines (FAA) et européennes (EASA)». Il a, souligné, également qu'Air Algérie détenait depuis plus de dix ans, le label de sécurité "IOSA", délivré par l'Association internationale du transport aérien (IATA). M. Allèche a, dans ce sens, jugé «infondées» les informations rapportées par certains médias faisant état d'un manque voire d'une absence de contrôle technique des appareils d'Air Algérie . «Il est vraiment désolant de devoir répondre à de telles inepties, totalement infondées, qui portent gravement atteinte à l'image de la compagnie et à l'intégrité morale de l'ensemble des personnels et responsables concernés de l'entreprise, ainsi qu'à la réputation du pays et des autorités aéronautiques nationales», a-t-il regretté. «On se demande si ceux qui sont derrière cette désinformation sont conscients de la gravité de leurs propos ou sont-ils en service commandé au profit d'intérêts tiers?». En matière de coûts des opérations d'entretien, il dira: «S'il y a un domaine où nous ne regardons pas à la dépense, c'est bien la maintenance liée aux impératifs de sécurité aérienne». La maintenance représente pour Air Algérie environ 20% des coûts de revient de ses opérations, avec une forte composante en devises. Selon les années, elle représente le 1er ou 2ème poste de charges après le carburant, a-t-il précisé. Pour ce qui est du renouvellement de la flotte de la compagnie, il a indiqué qu'un plan d'acquisition-cession a été élaboré par Air Algérie et soumis au Conseil de participations de l'Etat qui l'a approuvé. Construction de son nouveau siège : Air Algérie a eu gain de cause Par ailleurs le P-dg a affirmé que « dès que les modalités de financement de ce plan auront été arrêtées, nous lancerons les consultations auprès des constructeurs aéronautiques», tout en ajoutant que la compagnie nationale n'exploitait pas que des aéronefs du constructeur Boeing et cela depuis plusieurs années déjà. La flotte d'Air Algérie comprend ainsi des Boeing, des Airbus, des ATR et un avion-cargo Lockheed, a-t-il noté. A une question sur le projet de création d'un "Hub" propre à Air Algérie, il a souligné que depuis le lancement des travaux pour la réalisation de la nouvelle aérogare d'Alger, Air Algérie avait commencé à se préparer et à construire un programme de vols sur le concept "Hub". Dans cette perspective, des études commerciales, des consultations avec le bureau d'études allemand "Lufthansa Consulting", ainsi qu'un "Benchmarking", ont été réalisés, selon M. Allèche. Ainsi, à quelques mois de l'ouverture à l'exploitation du nouveau terminal, la structure du nouveau programme d'exploitation des vols d'Air Algérie était fin prête pour une mise en œuvre du Hub d'Alger, a-t-il précisé.