L'Association nationale des commerçants et artisans algériens (ANCA) va installer bientôt des bureaux de représentation à l'étranger dans le but de promouvoir les produits algériens et leur offrir de nouveaux débouchés, a indiqué lundi à Alger le président de cette association professionnelle, Hadj Tahar Boulenouar. Lors d'un point de presse tenu en marge d'une réunion du Conseil national de l'ANCA, M. Bouelnouar a fait savoir que l'installation de nouveaux bureaux représentatifs de l'ANCA à l'étranger pour bénéficier aux opérateurs économiques nationaux avec l'appui des membres de la diaspora algérienne établie hors du pays. Actuellement, l'ANCA compte des bureaux dans six (6) pays étrangers. "Nous avons dénombré près de 50.000 algériens ayant des activités commerciales à l'étranger. Ce sont eux qui feront connaître le produit national, les services et les opportunités d'investissements en Algérie auprès des opérateurs économiques à l'étranger", a estimé le même responsable. Questionné par la presse autour de l'impact de la situation politique du pays sur l'activité commerciale, M. Boulenouar a estimé que la stabilité politique du pays "à travers l'élection d'un président et la nomination d'un nouveau gouvernement" favorisera le retour de la confiance auprès des commerçants. A noter que lors de cette rencontre, les membres de l'association ont approuvé le règlement intérieur de l'association dévoilé 21 octobre dernier. Ce règlement introduit de nouvelles dispositions dont la création d'un Conseil national réuni ce lundi, la création de nouvelles branches de l'ANCA à l'étranger et la mise en place de commissions spécialisée par secteur d'activité. Lors de cette réunion, il a été question également de l'approbation des membres du nouveau bureau national de l'ANCA ayant pour mission de gérer l'association professionnelle en collaboration avec les présidents des commissions nationales et les présidents des bureaux de wilaya à partir de 2020, a fait savoir M. Boulenouar. La deuxième session du Conseil national sera organisée en juin 2020 afin d'évaluer les missions réalisées lors des six premiers mois de 2020, a indiqué le même responsable. "La nouveauté est que nous voulons sortir des systèmes organisationnels traditionnels des organismes, associations et syndicats du pays comme ce que nous voyons que ce soit en terme de centralisation des décisions ou de multiplication des responsabilités", a-t-il expliqué, affirmant qu'il s'agit-là de l'application du principe de décentralisation.