Plusieurs ateliers et rencontres sont inscrits au programme de la 44e édition de la Conférence européenne de soutien et de solidarité avec le peuple sahraoui (Eucoco), prévue vendredi et samedi prochains à Vitoria-Gasteiz (Espagne), a-t-on appris auprès du Comité d'organisation de la Conférence. Le Mouvement de solidarité s'est doté d'un "Programme de travail" et d'une "Feuille de route" pour cette année qui sera très importante pour le conflit du Sahara occidental, avec l'objectif d'appuyer le processus de parachèvement de la décolonisation au Sahara occidental, ont indiqué les organisateurs, qui ont annoncé la programmation d'ateliers et rencontres sur le site de la Conférence. Dans ce sens, une rencontre interparlementaire au Parlement Basque, en présence du Président du Parlement sahraoui, Khatri Addouh, est prévue pour l'inauguration de cette Conférence. Une autre rencontre entre les municipalités et les Députations Basques, et les dirigeants du Front Polisario, est également à l'ordre du jour. Des interventions seront également programmées, à travers lesquelles les participants auront à débattre de "la situation du Conflit et perspectives du futur", au premier jour des assises, a-t-on ajouté. Ressources naturelles et Droits de l'Homme au menu Pour le deuxième jour des travaux, samedi, des regroupements et des ateliers ainsi que des groupes de travail sont prévus par le Comité d'organisation. Le premier atelier traitant des "Ressources naturelles sahraouies", explique le Comité, sera l'occasion pour les participants de signaler et dénoncer le pillage continu des ressources naturelles sahraouies par les sociétés européennes malgré les trois décisions de la Cour de Justice de l'Union européenne (CJUE) (en 2016 et 2018), et soutenir le Front Polisario dans ses efforts pour poursuivre les entreprises responsables de ce pillage. "S'engager à entamer des procédures judiciaires contre les entreprises européennes opérant au Sahara occidental en complicité avec les autorités marocaines pour inclure le Sahara occidental dans le champ des accords commerciaux entre l'UE et le Maroc", a-t-elle affirmé. Pour le deuxième atelier, "Consolidation de l'Etat sahraoui", les organisateurs ont indiqué que "la consolidation de l'Etat sahraoui a pour objectif essentiel de contribuer à la résistance dans les camps de réfugiés sahraouis et au développement des territoires libérés, en soutenant les initiatives liées à l'alimentation, l'éducation, la santé, la promotion de la femme et à sa participation politique, la participation démocratique, la nécessité du financement des services publics, l'emploi des jeunes, le développement des territoires libérés, au fonctionnement des services publics, aux activités culturelles et sportives, au développement économique et au développement des activités et services de production, et le soutien à la lutte dans les territoires occupés". Un autre atelier est également à l'ordre du jour, "Droits humains et territoires occupés". Il sera un espace pour signaler les violations permanentes des droits humains au Sahara occidental occupé et une justice politisée condamnant les militants sahraouis à de très longues peines de prison pour avoir défendu leur droit à l'autodétermination". "Demander au Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme de rendre visite aux territoires occupés et de rencontrer des prisonniers politiques et des militants dans les territoires sahraouis occupés par le Maroc et que la Minurso ait pour mandat de surveiller et de protéger les droits humains au Sahara occidental pour empêcher la violation systématique des droits sociaux, économiques et culturels par l'occupant marocain depuis 1975", a-t-on soutenu. En outre, de nombreux observateurs internationaux ont été expulsés des territoires occupés par les autorités marocaines. Ces événements devraient être soulignés afin de mettre en lumière les violations des droits humains dans les territoires occupés, ont tenu à rappeler les organisateurs. politisée condamnant les militants sahraouis à de très longues peines de prison pour avoir défendu leur droit à l'autodétermination". "Demander au Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme de rendre visite aux territoires occupés et de rencontrer des prisonniers politiques et des militants dans les territoires sahraouis occupés par le Maroc et que la Minurso ait pour mandat de surveiller et de protéger les droits humains au Sahara occidental pour empêcher la violation systématique des droits sociaux, économiques et culturels par l'occupant marocain depuis 1975", a-t-on soutenu. En outre, de nombreux observateurs internationaux ont été expulsés des territoires occupés par les autorités marocaines. Ces événements devraient être soulignés afin de mettre en lumière les violations des droits humains dans les territoires occupés, ont tenu à rappeler les organisateurs.