Le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Salah Eddine Dahmoune a apporté, mercredi, des explications concernant ses déclarations faites mardi au Conseil de la nation sur l'ingérence du Parlement européen (PE) dans les affaires internes de l'Algérie, condamnant l'altération de ses propos par certaines parties. "Suite aux informations mensongères relayées concernant mes déclarations devant le Conseil de la nation, je condamne vigoureusement l'altération de mes propos par certaines parties qui ne veulent du bien, ni pour le pays encore moins pour les citoyens", a expliqué le ministre. "Chers compatriotes, je réaffirme, encore une fois, à l'instar du peuple algérien et de la déclaration faite par le ministre des Affaires étrangères, le refus catégorique de toute ingérence étrangère dans les affaires de notre pays par une quelconque partie, de même que je condamne avec force l'immixtion flagrante du Parlement européen dans les affaires de l'Algérie souveraine, libre et indépendante", a-t-il dit à l'adresse des Algériens. "Je n'ai jamais évoqué les marches, ni le hirak, ni qualifié quiconque de quoi que ce soit. Je m'adressais intentionnellement aux relais de la France coloniale qui veulent faire appel au Parlement européen pour internationaliser la question", a-t-il ajouté. Il s'agit "d'une minorité de pseudos Algériens, de traîtres, de mercenaires et d'infiltrés que nousconnaissons un par un et d'agents de ceux qui guettent l'Algérie et son peuple et veulent intervenir dans ses affaires internes pour semer la fitna entre les enfants d'une même patrie et empêcher le pays de parachever la réalisation des acquis, d'arriver à bon port et de finaliser la mise en œuvre des principes de la Révolution contre le colonialisme, à la faveur du prochain rendez-vous électoral du 12 décembre courant, soutenu par le peuple algérien à travers ses marches quotidiennes et disposé à le tenir dans les délais fixés", a-t-il conclu.