Le ministre conseiller à la communication, porte-parole officiel de la présidence de la République, Belaïd Mohand Oussaïd a mis en avant mardi les efforts consentis pour l'édification d'un Etat de droit, soulignant le soutien du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à la liberté de la presse à travers l'encouragement de la formation et du professionnalisme. "Le Président Tebboune soutient fermement la liberté de la presse à travers l'encouragement de la formation et du professionnalisme, et l'accés des journalistes aux institutions", a déclaré M. Belaïd Mohand Oussaïd lors d'une conférence de presse. Il a relevé toutefois que cette liberté obéit à trois règles à savoir "le respect de la loi sur l'information, de l'éthique et des moeurs générales qui sont les limites de la liberté de la presse en Algérie". Répondant à une question sur l'arrestation de certains journalistes et la pression exercée sur certains journaux, le ministre a déclaré que "l'Algérie s'attèle à l'édification d'un Etat de droit et il existe des pratiques auxquelles se sont habituées certains, des pratiques qui n'ont pas de place dans un Etat de droit". Il a mis souligné, à ce titre, "l'encouragement total à la liberté de la presse en Algérie", soutenant qu'aucun pays dans la région arabe ou en Afrique ne dispose d'autant de médias, de sites électroniques et de chaînes de télévisions privées". Et d'ajouter, "nous acceptons les critiques dans plus de 150 titres de presse, et c'est tout à fait normal, la démocratie c'est accepter l'avis contraire et le contre-pouvoir représenté par l'opposition". A une question sur le rôle de l'Autorité de régulation de l'audiovisuel (ARAV) dans la lutte contre les informations fallacieuses (fake news), il a précisé que cette instance présidée par Mohamed Louber "existe bel et bien, et elle est en réalité en cours de formation", ajoutant qu'" auparavant elle n'était pas opérationnelle ni efficiente d'ailleurs". L'ARAV dispose désormais d'un nouveau siège et d'un président, cependant les circonstances actuelles induites par la propagation de la pandémie du nouveau coronavirus ont fait que son travail, en tant que force, sur le terrain soit ajourné". A cet effet, il a ajouté que "le ministère de la Communication fait son devoir pour combler le manque provisoire dans l'activité de cette autorité".