Le rapatriement en Algérie des restes mortuaires des héros de la Résistance nationale contre l'occupation française, constitue "une réalisation nationale célèbre que la mémoire populaire retiendra", a affirmé samedi à Alger le président du mouvement national El Islah, Filali Ghouini. "Nous exprimons au nom du mouvement notre fierté et notre grande satisfaction quant au rapatriement des restes mortuaires de chefs et héros de la Résistance populaire après 170 ans de leur enlèvement par l'occupation française barbare, et nous considérons la récupération de ces restes mortuaires une réalisation nationale célèbre que la mémoire populaire retiendra de génération en génération" a souligné M. Ghouini dans son intervention à l'ouverture de la session ordinaire du bureau national du parti. M. Ghouini a également adressé "ses remerciements et exprimé toute sa gratitude" au président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour "les réalisations qu'il a accomplies depuis son investiture à la magistrature suprême du pays et pour avoir honoré ses engagements électoraux", soulignant qu'il a donné davantage de considération à la fête de l'indépendance et de la jeunesse cette année, à travers la récupération des restes mortuaires des chouhada et la promotion d'officiers de l'Armée nationale populaire (ANP), et en décrétant une grâce présidentielle responsable en faveur de plusieurs prisonniers et détenus. Il a réaffirmé, en outre, l'attachement de sa formation politique au projet de loi criminalisant le colonialisme, précisant que les crimes perpétrés par l'occupation française contre les Algériens "demeureront à jamais imprescriptibles". Quant au projet de révision de la Constitution, le président du mouvement El Islah a qualifié de "positif" la participation de plusieurs catégories sociales au débat politique sur le contenu de l'avant-projet de révision de la Constitution, "en dépit de la situation sanitaire que connaît le pays en raison de la propagation de la pandémie du nouveau coronavirus". Dans cette perspective, M. Ghouini a indiqué que sa formation demeurait "optimiste" quant à l'aboutissement du processus de révision de la Constitution et la possibilité de parvenir "à une Constitution consensuelle pérenne, répondant aux aspirations de la communauté nationale à l'établissement de l'Etat de droit et la consécration des droits et libertés".