Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane, a mis en exergue, mardi à Chlef, le rôle de l'excellence et de l'innovation dans le plan de travail de son département. «Le plan de travail du secteur de l'enseignement supérieur proposé dans le cadre du plan d'action du gouvernement s'appuie, essentiellement, sur l'excellence et l'innovation », a précisé le ministre à l'ouverture des travaux du symposium régionale des universités de l'ouest abrité par le pôle universitaire d'Ouled Farès de Chlef. L'élévation des prestations des établissements de l'enseignement et la recherche à hauteur des références internationales en la matière figure, également, parmi le plan d'action en question, a-t-il ajouté, signalant que l'objectif recherché consiste à transformer ces lieux de la science et du savoir en « véritables appui du développement global du pays». Outre la conjugaison des efforts et la mobilisation des forces actives du secteur, la réalisation de cette aspiration exige le développement des méthodes de communication à tous les niveaux ainsi que la consolidation de la capacité d'écoute aux intérêts et préoccupations légitimes des composants de la famille universitaire et scientifique « afin de les prendre en charge à temps ». Afin d'atteindre ces objectifs, il est, selon lui, plus que nécessaire de mobiliser les énergies et les capacités en vue de « changer les visions et les procédés d'organisation et les méthodes de travail, en recourant à des approches participatives dans l'administration et la gestion, dans le cadre d'une nouvelle gouvernance universitaire basée sur la mise en œuvre des concepts de transparence et de participation. Cette approche nécessitant le recours à un procédé « osé » de communication à la faveur duquel les enseignants, les chercheurs et les étudiants sont transformés en énergie positive et en acteurs dynamiques dans la réalisation du plan de développement de l'établissement à moyen et long terme, par le biais de la consolidation des mécanismes de concertations et de dialogue visant à surmonter les difficultés entravant l'accomplissement du travail, limitant l'esprit d'initiative et affaiblissant la capacité d'innovation et de renouveau. Il a, par ailleurs, noté que la feuille de route proposée par le secteur comporte un certain nombre de grands chantiers ouverts assurant, en particulier, la consolidation des pôles d'excellence, et l'ouverture réelle sur l'environnement économique et social à la faveur de la consolidation de la relation entre l'université et l'entreprise et de l'instauration de liens durables entre les espaces de la formation, de la recherche et de la production. Abordant la situation sanitaire traversée par le pays, il a mis l'accent sur le fait que celle-ci ne doit aucunement décourager la famille universitaire à relever le défi consistant à permettre aux établissements de l'enseignement supérieur d'accomplir leurs missions notamment celles inhérentes à la formation et la recherche. « Il n'échappe à personne que le secteur de l'enseignement supérieur est un secteur sensible et vital au regard des espoirs qui y sont fondés dans la formation des ressources humaines hautement qualifiés, ainsi que dans la contribution dans le développement de la connaissance laquelle constitue la base de tout développement durable dont le facteur humain représente la finalité première. Outre l'amélioration de la qualité de la formation et de l'enseignement qu'elle exige, la réalisation de ces objectifs reste tributaire de l'élévation du niveau de la recherche de telle sorte à répondre aux exigences de la société des informations et de l'économie basée sur la connaissance. A l'entame de sa visite, le ministre s'est rendu à la ville côtière de Ténès où il a inauguré l'institut des sciences de la mer, « un acquis permettant à l'université de s'ouvrir pleinement sur son environnement économique ».