Le président du Conseil de la nation par intérim, Salah Goudjil a relevé, mercredi à Alger, que le choix de la date du 1er novembre pour l'organisation du referendum sur la Constitution était "porteur de significations historiques". Dans son allocution d'ouverture de la session parlementaire ordinaire, en présence du Premier ministre, Abdelaziz Djerad, du président de l'APN, Slimane Chenine et de membres du Gouvernement, M. Goudjil a salué la décision du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, de choisir la date du 1er novembre pour le référendum sur le projet de la révision constitutionnelle, "au regard des significations historiques," dont est porteur ce jour. Faisant état de quelque 2500 propositions formulées à cet effet, M.Goudjil a exprimé le souhait de voir le peuple se prononcer sur ce projet de révision constitutionnelle, qui permettra, a-t-il dit, de "bâtir un nouvel Etat pour tous". Dans le même sillage, le président de la Chambre haute du Parlement par intérim a souligné l'importance de distinguer entre "l'Etat et le pouvoir" car le dernier, a-t-il ajouté, "change en fonction de la volonté du peuple (...), alors que l'Etat est inchangeable". S'agissant du secteur de la Justice, M. Goudjil a estimé que les dernières décisions prises garantissent "l'équilibre de l'Etat". "Un intense travail est attendu les mois à venir d'où la nécessité de la mobilisation de tout un chacun au service du pays", a-t-il souligné évoquant "d'autres défis à relever pour asseoir définitivement l'Etat algérien avec toutes ses assises constitutionnelles, légales et légitimes". Lire aussi: Révision de la constitution: garantir un contrôle parlementaire "libre" et "plein" Le projet d'amendement de la Constitution sera suivi par la révision du Code électoral et probablement la loi relative aux partis politiques, a-t-il fait savoir précisant que cette révision devrait intervenir "avant l'organisation des élections législatives et locales" , appelant tout un chacun "à la mobilisation pour la préparation de ces échéances". Il a précisé que l'objectif de cette révision antérieurement à ces échéances était de parvenir à des scrutins "transparents et légitimes traduisant véritablement les aspirations de peuples".