et du milieu dans lequel ces derniers vivent, a affirmé jeudi à Aïn Defla le conseiller du Président de la République chargé des zones d'ombre Brahim Merrad. "Il est absolument nécessaire de promouvoir les habitants vivant dans les zones d'ombre et le milieu dans lequel ils vivent si l'on veut assurer le développement de ces régions", a insisté M. Merrad au cours de sa discussion avec des habitants des régions enclavées des communes d'Aïn Defla, El Mayenne et Aïn Soltane lors de sa visite dans ces régions. En mettant l'accent sur l'intérêt accordé par le Président de la République à la promotion des zones d'ombre et de la nécessité que les citoyens y vivent dans la dignité, il a fait part de la détermination des pouvoirs publics à assurer les conditions à même de permettre une vie décente aux habitants de ces régions. "Dès lors que vous avez accepté de continuer, vous et votre progéniture, à vivre au niveau de ces régions alors que certains auraient pu s'établir dans les villes en exacerbant les difficultés quotidiennes, fait qu'il est on ne peut plus légitime de vous faire bénéficier des commodités les plus élémentaires à l'instar, notamment, de l'approvisionnement en eau potable, la réalisation de routes praticables, le raccordement au réseau de gaz naturel, l'amélioration des conditions de scolarité ainsi que les prestations sanitaires", a-t-il soutenu. Outre la fixation de la population dans son milieu originel, cette démarche est de nature à lui permettre de s'adonner à ses activités de prédilection à l'instar notamment de l'agriculture et l'élevage, a-t-il fait remarquer. Pour M. Merrad, le programme de développement des zones enclavées ira jusqu'à son terme, signalant qu'une région est classée zone d'ombre dès lors qu'elle présente un déficit "criard" en matière de disponibilité de commodités les plus élémentaires. Le même responsable a, par ailleurs, fait part de sa détermination à se rendre à toutes les zones enclavées en vue d'en évaluer les besoins, invitant la population de ces régions à fixer leurs doléances selon l'ordre des priorités. Faisant état du recensement de 440 zones d'ombre à l'échelle de la wilaya, le wali d'Aïn Defla, Embarek el Bar, a de son côté noté que 183 d'entre elles ont bénéficié de 228 opérations de développement dont le taux d'avancement a dépassé les 60%. "Une fois achevés, ces projets ayant trait aux besoins quotidiens de la population, toucheront quelque 290 000 habitants, soit plus de 30 % du nombre total d'habitants de la wilaya", s'est réjoui le chef de l'exécutif local. Faisant preuve d'un sens élevé de civisme et d'organisation, les citoyens ont mis à profit la présence du conseiller du Président de la République pour soulever un certain nombre de leurs préoccupations axées notamment sur l'alimentation en eau, les routes et le transport scolaire.