Le conseiller auprès du Président de la République, chargé du mouvement associatif et de la communauté nationale à l'étranger, Nazih Berramdane, a affirmé, mardi à Tamanrasset, que le rétablissement de la confiance entre la société civile et les institutions de l'Etat constituait l'amorce de l'étape d'édification de la nouvelle Algérie. "La restauration de la confiance entre la société civile et les institutions de l'Etat constituera une véritable amorce pour l'édification de l'Algérie nouvelle et la concrétisation du principe de l'action participative à laquelle tous aspirent", a indiqué M. Berramdane lors d'une rencontre tenue en présence des représentants de la société civile de la wilaya de Tamanrasset. Il a mis en avant aussi l'intérêt accordé à la société civile dans le projet de révision de la Constitution, avant de valoriser l'implication de la société dans la préparation de ce projet, à travers la large consultation ayant donné lieu à la formulation de nombreuses suggestions ayant permis d'enrichir ce projet. "Le Président de la République insiste grandement sur le soutien de la société civile et l'accompagnement de son organisation", a ajouté M. Berramdane, avant de rassurer que "toutes les contraintes seront aplanies pour faire de la société civile une force de proposition et un véritable partenaire des institutions de l'Etat, à tous les échelons". Les participants à la rencontre ont, pour leur part, salué les initiatives visant à élargir les mécanismes de véritables consultation et d'implication de la société civile. Lire aussi: La constitutionnalisation du rôle de la société civile, un appui solide au mouvement associatif Une série de questions et de suggestions ont ainsi été avancées par les représentants de la société civile, appelant notamment à accorder davantage d'intérêt aux associations des régions du Sud pour promouvoir leurs activités, à travers la mise en place de mécanismes d'appui et de financement de multiples activités, en plus de la suggestion de formules d'encouragement des opérateurs économiques à appuyer les diverses initiatives du mouvement associatif. La création d'une instance spécifique "Société civile" au niveau local pour l'encadrement des actions associatives et l'élaboration de textes règlementaires pour la protection des acteurs associatifs, ont également été proposées lors de cette rencontre.