Le conseiller auprès du président de la République chargé du mouvement associatif et de la communauté nationale à l'étranger, Nazih Berramdane, a soutenu, à Aïn Defla, que la société civile dans l'Algérie nouvelle "ne constitue pas le concurrent des institutions de l'Etat mais doit en être le complément dans le seul intérêt du pays". "Le rôle de la société civile dans l'Algérie nouvelle n'est plus à démontrer, une entité qui ne constitue pas le concurrent des institutions de l'Etat mais qui doit en être le complément dans le seul intérêt du pays", a souligné M. Berramdane lors d'un point de presse tenu en marge de la rencontre consultative qu'il animé à la maison de la Culture Emir Abdelkader sur "les mécanismes de la promotion du rôle de la société civile dans la dynamisation des principes de la démocratie consultative". Pour étayer son affirmation, il s'est attardé sur l'élan de solidarité "spontané" dont a fait preuve la société civile lors de la pandémie de la Covid-19, notamment dans le domaine de la confection des masques de protection et de distribution de vivres aux populations handicapées par le confinement sanitaire au niveau des zones reculées du pays. Tout en mettant l'accent sur le fait que l'"Algérie nouvelle doit être bâtie sur de nouvelles mentalités", il a exhorté le mouvement associatif à s'acquitter de sa mission dans le changement escompté, signalant que mouture finale du projet d'amendement de la Constitution confère à la société civile une place prépondérante compte tenu du rôle qu'elle est appelée à jouer. "