Le conseiller auprès du président de la République, chargé du mouvement associatif et de la communauté nationale à l'étranger, Nazih Berramdane, a affirmé, hier à Sétif, que "4 000 associations ont été agréées en un mois et demi à l'échelle nationale, et ce nombre croît constamment". Au cours d'une rencontre avec les représentants du mouvement associatif à l'auditorium Mouloud-Kacem-Naït-Belkacem de l'université Sétif 1, M. Berramdane a indiqué que ces associations ont été agréées sur un total de "8 000 demandes formulées à la faveur des facilités accordées". Ces facilités introduites par le ministère de l'Intérieur, en application des instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, se rapportent à "la réduction du nombre de documents exigés et du délai de leur étude, ainsi qu'à la résolution, en coordination avec le ministère de la Justice, des entraves liées à l'huissier de justice", a précisé l'intervenant. Le conseiller auprès du président de la République chargé du mouvement associatif et de la communauté nationale à l'étranger a également estimé que "les acteurs de la société civile, dont le nombre est en augmentation constante, sont appelés à s'orienter vers l'organisation, l'encadrement, la réhabilitation et l'accompagnement des institutions de l'Etat". Mettant l'accent sur le rôle de la société civile dans l'édification d'un Etat puissant, M. Berrramdane a rappelé l'hommage rendu par le président de la République aux associations ayant accompagné les institutions de l'Etat dans la lutte contre la pandémie de Covid-19 et dans l'atténuation des répercussions de la crise sanitaire, tout comme il avait salué "l'armée blanche" de médecins, paramédicaux et personnels du secteur de la santé. "Nous devons aujourd'hui changer le mode de fonctionnement associatif", a poursuivi M. Berramdane, ajoutant que cela exige une stratégie et une vision reposant "sur des mécanismes juridiques, administratifs et organisationnels pour parvenir à une société civile structurée qui accompagne les institutions de l'Etat et le gouvernement dans leur travail, et est consultée dans un cadre de démocratie participative". M. Berramdane a indiqué que des rencontres se tiendront dans toutes les wilayas du pays pour la concertation avec la société civile en vue de dégager des propositions et recommandations pour l'organisation de la société civile. Selon lui, il s'agira de faire de la société civile un outil efficace au service de l'édification de l'Algérie nouvelle, conformément à une stratégie future qui l'habilitera à assumer un rôle fondamental dans le développement.