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Le discours du Maroc risque de faire revenir la région à "la case départ"
Publié dans Algérie Presse Service le 11 - 10 - 2020

Le chef de la diplomatie sahraouie, Mohamed Salem Ould Salek, a de nouveau averti que le discours "irresponsable" que tient actuellement le Maroc sur la situation au Sahara occidental, "risque de faire revenir la région à la case départ", soulignant la détermination du peuple sahraoui à continuer son combat légitime pour l'indépendance "par n'importe quel moyen y compris la voie militaire".
"Le Maroc et ceux qui sont derrière lui abusent du peuple sahraoui et de sa patience. Cette patience a atteint ses limites", a déclaré M. Ould Salek dans un entretien au quotidien El-Watan, paru dimanche.
"Nous appelons le Maroc à faire la paix mais malheureusement il tient actuellement un discours d'une irresponsabilité incroyable", a-t-il regretté mettant en garde que ce discours "risque de faire revenir la région à la case départ, c'est à dire la guerre".
Et d'enchainer: "le peuple sahraoui a le droit de se défendre et le droit à la légitime défense est reconnu, c'est pour cela que les Sahraouis sont actuellement mobilisés pour appliquer les décisions du 15e congrès (du Front Polisario) qui consistent à faire respecter le droit du peuple sahraoui par n'importe quel moyen y compris par la voie militaire".
Déplorant une "certaine démission" du Conseil de sécurité de l'ONU devant les violations récurrentes de la légalité internationale par le Maroc, le ministre des Affaires étrangères de la République arabe démocratique sahraouie (RASD), a souligné que l'ONU et le Conseil de sécurité "doivent assumer leurs responsabilités et mettre fin à la présence marocaine dans la dernière colonie d'Afrique".
Evoquant à ce titre, la situation à El-Guerguarat, M. Ould Salek a tenu à préciser qu'" El-Guerguarat n'est pas une localité, c'est une brèche ouverte illégalement par le Maroc en 2001 en violation de l'accord de règlement de 1991", appelant dans ce sens, à la fermeture "au plus vite" de cette brèche.
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Rappelant également que les termes de l'accord militaire n 1 interdisaient toute activité civile dans cette zone tampon, le ministre sahraoui a dénoncé la répression orchestrée par les autorités marocaines contre les manifestants pacifiques à El Guerguarat.
Revenant sur l'impasse dans laquelle se trouve la question du Sahara occidental, M. Ould Salek a fait savoir que "le blocage n'est pas le seul fait du Maroc. Ce dernier n'est qu'un sous-traitant" dans ce conflit, avant de préciser que "c'est la France qui au niveau du Conseil de sécurité bloque depuis 1991 l'indépendance du peuple sahraoui".
"L'Espagne aussi est complice", a-t-il accusé, réaffirmant à ces pays que "le peuple sahraoui ne fait pas partie du Maroc. Il s'agit d'un peuple à part, reconnu en tant que tel dans ses frontières qui sont internationalement reconnues".
"La Cour internationale de Justice (CJI) et la Cour européenne de justice (CEJ) ne reconnaissent pas la souveraineté prétendue du Maroc sur le Sahara occidental. Elles considèrent que le Royaume du Maroc et le Sahara occidental sont deux pays distincts". Il s'agit donc d'"une question de décolonisation classique", a indiqué le ministre sahraoui à ce propos.
Pour ce faire, "il n'y a pas d'autre instrument que le plan de règlement de l'ONU qui dispose d'une mission créée à cet effet, la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso)", a insisté M. Ould Salek, appelant à ce que la Minurso "soit une mission des Nations unies et non un sous-traitant à la botte de l'administration coloniale marocaine".
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Le MAE sahraoui a tenu également à rappeler que toutes les missions de l'ONU sont chargées d'interagir avec la population, d'établir des rapports sur leur travail et surtout veiller au respect des droits de l'Homme", regrettant, que la Minurso demeure "la seule mission de l'ONU qui ne s'acquitte pas de ce travail".
"La Minurso a tendance à oublier trop souvent que le Maroc est un occupant. Pourtant, l'Assemblée générale de l'ONU l'a clairement qualifié en 1979 et en 1980 de puissance occupante", a-t-il ajouté tout en déplorant que dans le rapport du secrétaire général de l'ONU sur le Sahara occidental, "il y a une certaine propension à faire dans l'équilibrisme".
Et devant les obstacles dressés par le Maroc pour bloquer la question sahraouie, les Sahraouis "sont aujourd'hui plus que jamais unanimes pour mettre fin à ce jeu", a encore souligné M. Ould Salek qui n'a pas écarté le recours de la RASD à l'Union africaine (UA) "pour faire respecter sa souveraineté et son intégrité territoriale".
Etant un pays membre de l'UA, la RASD, a-t-il soutenu, a également "le droit de signer des accords de défense avec des pays pour pouvoir faire respecter son intégrité territoriale".
"Nous n'acceptons pas que le processus de règlement de la question sahraouie soit dévié de son objectif initial qu'est l'autodétermination du peuple sahraoui et la décolonisation du Sahara occidental. Cela ne peut plus durer", a conclu Ould Salek


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