La ministre de l'Environnement et des Energies renouvelables, Nassira Benharrats, a affirmé, Dimanche à Oran, que le projet de révision constitutionnelle soumis à référendum le 1er novembre prochain, touchait à plusieurs aspects environnementaux et aux associations chargées de l'environnement. Lors d'une rencontre avec les associations locales spécialisées dans le domaine de l'environnement à l'occasion de sa visite à la wilaya d'Oran, Mme Benharrats a mis l'accent sur l'importance accordée par les hautes autorités, à leur tête le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à ce secteur auquel a été consacré, outre le ministère de l'environnement, un ministère délégué chargé de l'environnement saharien. Le projet d'amendement constitutionnel s'est focalisé sur "la constitutionnalisation de la dimension environnementale dans le développement économique à travers des textes sur la protection de l'environnement et l'exploitation rationnelle des ressources naturelle en oeuvrant à les préserver au profit des générations futures, outre l'édification d'une économie productive et compétitive dans le cadre du développement durable", a-t-elle poursuivi. Et d'ajouter :"Cela passe à travers la constitutionnalisation d'un Conseil national, économique, social et environnemental qui s'est vu accorder une place importante dans ce texte juridique". La ministre a également mis l'accent sur le rôle de la société civile et des associations environnementales dans la préservation des acquis de la nation et l'édification de l'Algérie nouvelle, ajoutant que 15 articles dudit projet ont été consacrés aux associations de la société civile, dont les associations environnementales. L'étape de la Constitution est "la première étape dans le processus de résolution de nos problèmes pour aller de l'avant sur la voie du progrès", a indiqué la ministre soulignant l'importance de "l'action de proximité en cette période pour éclairer l'opinion publique suer les point forts de l'amendement de la Constitution qu'il convient de voter". Lors du débat, plusieurs interrogations ont été soulevées à l'instar de la garantie d'une formation continue au profit des associations environnementales et la création de maisons de l'environnement dans différentes wilayas".