Les aspects organisationnels des Jeux méditerranéens (JM) prévus à Oran en 2022 ainsi que les retombées de cette manifestation sur la ville ont fait l'objet "d'un échange intense" entre le Comité d'organisation des JM (COJM) et une délégation française conduite par l'ambassadeur de France en Algérie, a indiqué mardi le COJM. L'organe que dirige l'ancien champion algérien de natation, Salim Iles, a dit, dans un communiqué publié sur sa page officielle Facebook, avoir "accueilli dans l'après-midi de lundi à son siège M. François Gouyette, ambassadeur de France en Algérie, accompagné de M. le consul général, du directeur de l'institut français (d'Alger), ainsi que (d'un) conseiller économique". Cette rencontre entre dans le cadre d'un plan de travail élaboré par le COJM visant à mettre tous les atouts de son côté pour réussir la 19e édition des JM, un événement que l'Algérie abrite pour la deuxième fois de son histoire après avoir accueilli à Alger l'édition de 1975. L'intérêt particulier qu'accordent les hautes autorités du pays à ces Jeux, à leur tête le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune en personne, pousse le COJM à déployer tous les efforts pour assurer la réussite de l'évènement méditerranéen, en lui redonnant ses lettres de noblesse qu'il a perdues lors des précédentes éditions, assure-t-on du côté des organisateurs. Cela passe, selon eux, par une "participation qualitative" à ce rendez-vous, un objectif que le Comité olympique et sportif algérien s'est engagé à contribuer à réaliser lors de la réunion qui a regroupé une délégation de cette instance, dirigée par son nouveau président, Abderrahmane Hammad, et les membres du COJM, dimanche passé à Oran. Outre l'aspect sportif, les organisateurs des JM-2022 espèrent tirer le maximum de dividendes de cette manifestation régionale dans les autres domaines, en particulier ceux économique et touristique, souligne-t-on. La prochaine édition des JM, qui était programmée initialement pour l'été 2021, a été décalée d'une année (25 juin-5 juillet 2022), à cause de la pandémie de coronavirus, rappelle-t-on.