Le président par intérim du Parti de la liberté et de la justice (PLJ), Djamel Benziadi, a indiqué samedi à Oran que le projet d'amendement de la Constitution, proposé au référendum populaire le 1er novembre prochain, accorde un "privilège constitutionnel" aux communes ayant des problèmes de développement et manquent de sources de financement. Animant un meeting populaire suivi d'un débat ouvert à Oran, dans le cadre de la campagne référendaire, M. Benziadi a souligné que les communes dépourvues de ressources financières bénéficieront des privilèges après l'amendement constitutionnel, en accordant des aides aux investisseurs pour concrétiser leurs projets et contribuer au développement de leur localité et à l'amélioration des conditions de vie de ses habitants. L'intervenant a souligné que le projet d'amendement constitutionnel comporte de nombreux points positifs, tout en mettant l'accent sur la nécessité d'accompagner le projet d'amendement de la Constitution "par des pratiques à même d'inculquer une culture constitutionnelle auprès des institutions de l'Etat avant de les élargir aux citoyens". Le président par intérim du PLJ a estimé qu'"on ne peut parler d'un véritable changement et d'une Algérie nouvelle qu'après un rétablissement de la confiance entre le gouvernement et le peuple ", ajoutant que "la constitution n'aura de sens que si son contenu et ses dispositions sont respectés". Pour lui, " le problème en Algérie résidait par le passé dans le non-respect des constitutions qui restaient soumises aux intérêts individuels". Par ailleurs, Djamel Benziadi a mis en garde contre "ceux qui font de la surenchère" autour des dispositions du projet de la nouvelle constitution sur les réseaux sociaux sans s'informer les dispositions préconisées. "Certains donnent des appréciations en se basant sur les opinions des autres sans prendre la peine de consulter le contenu du projet", a-t-il déploré, appelant voter en faveur du projet d'amendement constitutionnel.