Le Parti de la liberté et de la Justice (PLJ) a appelé, mercredi à Alger, les électeurs à voter en faveur du projet de révision de la Constitution, lors du référendum du 1er novembre prochain, soulignant sa disposition à participer à la campagne de sensibilisation pour cette échéance. Lors d'une conférence de presse sur les principales décisions sanctionnant la 14e session du Conseil national du PLJ, son président par intérim, Djamel Benziadi a exhorté les citoyens à "exercer leur droit en votant massivement et par un +oui+ le 1er novembre prochain", appelant les militants et partisans du parti à "participer efficacement à la réussite de cette échéance électorale". Soulignant la disposition du PLJ à participer à la campagne de sensibilisation pour cette échéance, M. Benziadi a indiqué que sa formation politique avait adressé, à cet effet, une correspondance au Président de la République et attend sa décision. Le parti a souligné, par la voix de son président par intérim, que l'étape actuelle exige de faire preuve de réalisme, ce qui l'a incité à voter, à la majorité, en faveur de la révision de la Constitution lors de la 14e session de son conseil national tenu le week-end dernier. M.Benziadi a rappelé les 46 propositions formulées par le PLJ pour enrichir l'avant-projet de révision de la Constitution, dont 15 ont été prises en compte, à l'instar du maintien de l'appellation du Hirak populaire au lieu du mouvement populaire tel que mentionné dans l'avant-projet". Il a salué, dans ce cadre, les points "positifs" du projet de révision, notamment "la grande marge des libertés et prérogatives accordées au secteur de la justice par rapport aux précédentes Constitutions". Il s'est également félicité de la teneur des articles prévus dans la nouvelle Constitution qui garantissent "la sécurité juridique", au vu de "leur clarté et de l'absence d'ambiguïté". En réponse à une question relative à la position du parti sur la place réservée à la société civile et si cela signifiait que le rôle des partis se limiterait uniquement à l'action politique, M. Benziadi a estimé qu'il était nécessaire, tout d'abord, de définir le concept de la société civile et de "ne pas omettre que les partis politiques font partie d'un tout", rappelant que de nombreuses associations sont le prolongement de partis politiques. Il a cependant regretté l'absence des partis politiques, un problème qui se pose depuis plus de vingt (20) ans, en raison de ce qu'il a appelé "la désertification de la scène politique", ce qui "a nourri la méfiance des citoyens envers tout ce qui à trait aux partis et à perdre confiance en eux". Devant une telle situation, l'intervenant a préconisé "d'œuvrer au rétablissement des nobles objectifs de l'action politique", expliquant que c'est là un objectif que "doit réaliser le peuple à travers des élections libres et transparentes". En ce qui concerne l'agenda post-référendum du parti, M. Benziadi a indiqué qu'"il est normal que nous participions aux échéances qui suivront la révision constitutionnelle, étant donné que le parti est, à l'origine, une institution politique, visant à atteindre le pouvoir". De plus, a-t-ilajouté, "le PLJ a toujours été contre la politique de vacance du pouvoir".Pour ce qui est de la tenue du congrès extraordinaire du parti, leprésident par intérim a précisé qu'au terme de la dernière session, il aété décidé de le reporter sine die, en raison des conditions sanitairesliées à la pandémie de Covid-19.