Le conseiller du Président de la République chargé des zones d'ombre, Brahim Merrad, a indiqué, dimanche qu'il y a des chantiers qui sont ouverts pour la "refonte de la fiscalité locale", permettant aux communes d'avoir de la ressource financière. "Il y a des chantiers qui sont ouverts pour la refonte de la fiscalité locale, et il sera certainement question de permettre à ces communes d'avoir ce qu'elles doivent avoir" en matière de ressource financière, a précisé M. Merrad, lors de son passage à l'émission "invité de la rédaction" de la chaine 3. Il ajouté que "ce sont les communes les plus dotées qui en profitent", soulignant qu'il s'agit d'une "nécessité pour rétablir l'ordre". Evoquant les mécanismes de financement des projets de développement au profit des zones d'ombre, Brahim Merrad a fait savoir que cela relève de la responsabilité des walis de trouver les fonds nécessaires pour financer des opérations contribuant à améliorer le cadre de vie des populations dans ces zones qui ont été "marginalisées et laissées pour compte", a relevé M. Merrad. "Le Président de la République a responsabilisé les walis à agir. Ils doivent absolument faire en sorte que des malfaçons, des déficits, des manques soient vite recouvrés et que ces zones soient d'un niveau tel que le citoyen qui y vit considère enfin qu'on lui a donné de l'importance", a-t-il ajouté. Pour le financement des opérations de développement à inscrire au niveau des zones d'ombre, le conseiller du Président de la République a déclaré que ce sont les actions déjà prévues dans différents secteurs, qui seront réorientés vers ce chapitre. "Toutes les actions seront réorientés vers les zones d'ombre de sorte à rééquilibrer les territoires et il n'est pas question que ces zones soient encore marginalisées davantage", insiste M. Merrad, soulignant que le Président de la République, du fait de ses engagements de la campagne électorale, "en a fait sa priorité". "Il faut agir de manière à ce que les citoyens de ces zones, les jeunes notamment, y trouvent un emploi durable. Et pourquoi ne pas réfléchir à créer de mini-zones ou de micro zones d'activités à dédier exclusivement à ces jeunes?. Il faut agir de manière à rendre ce milieu viable", a-t-il expliqué. Il est attendu du développement de ces zones d'ombre qui sont au nombre de 15044 zones identifiées à travers le pays et habitées par huit (08) millions d'habitants, de fixer les populations dans leurs localités et villages, a indiqué Brahim Merrad. " Il s'agit à travers l'identification de ces zones de fixer les populations là où elles se trouvent. Le discours maintenant est des plus clairs. M. Le Président de la République veut absolument changer leur situation", a-t-il encore dit. Les programmes de la Radio algérienne sont consacrés, ce dimanche, aux projets de développement engagés pour la promotion des zones d'ombre.