Un sommet de l'UE aura lieu le 21 janvier par visioconférence sur la coordination entre les Vingt-Sept face à la crise sanitaire, a annoncé vendredi un porte-parole du Conseil. Cette réunion aura lieu alors que des critiques se sont élevées sur la lenteur des campagnes de vaccination contre le Covid-19 dans certains pays. Bruxelles a annoncé vendredi avoir doublé sa commande de vaccins Pfizer-BioNTech, à 600 millions de doses. Le principe de ce sommet avait été annoncé il y a quelques jours par le président du Conseil, Charles Michel, lors de sa visite au Portugal qui a pris la présidence tournante de l'Union le 1er janvier, succédant à l'Allemagne. Evoquant le début des campagnes de vaccination dans les pays européens, il avait précisé que le sommet avait pour objectif "d'aborder une fois encore cette question de la gestion de cette crise Covid qui nous frappe". "Ce sera l'occasion pour les Etats membres de faire le point sur les bonnes pratiques et de voir comment mieux avancer, chacun chez soi mais aussi tous ensemble", a commenté vendredi un porte-parole de la Commission européenne. L'UE a signé des contrats avec six fabricants de vaccins au total: Pfizer-BioNTech, mais aussi le suédo-britannique AstraZeneca, l'américain Johnson&Johnson, le duo franco-britannique Sanofi-GSK, l'allemand CureVac et l'américain Moderna. Lire aussi: Covid-19: lancement de la campagne de vaccination dans l'UE Seuls deux vaccins, ceux de Pfizer-BioNTech et de Moderna -qui a reçu le feu vert mercredi-, sont actuellement autorisés par l'UE. Selon la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, le portefeuille de vaccins de l'UE permet - potentiellement- d'obtenir "2,3 milliards de doses de vaccins, ce qui est plus qu'assez pour vacciner l'ensemble de la population" du Vieux continent. L'Agence européenne des médicaments (EMA) a en outre recommandé vendredi l'utilisation d'une dose supplémentaire par flacon du vaccin Pfizer/BioNTech, passant de cinq à six doses, ce qui augmente les capacités de vaccination de 20%. L'OMS a appelé l'Europe jeudi à "faire plus" face à "une situation alarmante", en raison de la circulation dans la région d'une nouvelle variante plus contagieuse du coronavirus, d'abord décelée au Royaume-Uni.