Le bureau national de la jeunesse du parti politique marocain Annahj Addimocrati (la voie démocratique) a qualifié l'arrestation de l'un de ses membres par le Commissariat de la ville marocaine de Demnate, "d'acte répressif et vindicatif" contre le parti en raison de ses positions de principe, et son appui "au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination". Le bureau a estimé que la décision des autorités judiciaires marocaines de poursuivre ce membre après sa mise en liberté de "tentative désespérée du régime du Makhzen de réprimer la liberté d'opinion et d'expression", qualifiant cette démarche d'acte vendicatif contre le parti en raison de ses positions vis-à-vis des "différentes questions nationales" et ses positions de "principes" favorables à l'organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara Occidental. Dans un communiqué, la filiale de l'Association marocaine des droits humains (AMDH) à Demnate a dénoncé l'arrestation du membre du parti Annahj Addimocrati, la qualifiant "d'arbitraire et de violation du droit d'expression". Les autorités judiciaires de la ville de Demnate avaient convoqué, puis arrêté le membre dudit parti marocain suite à un post publié sur son compte facebook sur le Sahara Occidental, l'accusant de "porter atteinte aux constantes de la nation et à l'intégrité territoriale du pays via les réseaux sociaux". Le concerné, dont la première session du procès aura lieu le 15 février prochain à Azilal, est actuellement en liberté. Connu pour ses positions en faveur du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, le parti marocain en question avait déjà critiqué vigoureusement auparavant la normalisation des relations entre le Maroc et l'entité sioniste.