Le parti politique marocain Annahj Addimocrati (La Voie démocratique) a appelé le gouvernement de Rabat à libérer les 37 prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim depuis plus d'un mois, dans les geôles marocaines, et à régler le conflit du Sahara occidental sur la base de l'autodétermination. Dans un communiqué publié le 4 septembre dernier, cette formation attire l'attention sur “l'état de santé détériorée des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim” dans les prisons d'El-Ayoune, Aït Melloul et Oukacha, à Casablanca. Elle appelle à leur “libération immédiate” et à “l'arrêt des poursuites judiciaires contre tous les prisonniers et prisonnières sahraouis”. Annahj Addimocrati, parti légal, a également exprimé son “rejet des atteintes au droit de manifestation et d'expression des populations sahraouies” en plaidant pour “le dialogue direct entre le Maroc et le Front Polisario”, qualifié de “seule alternative” à même de “trouver une solution démocratique, basée sur le droit à l'autodétermination”. De son côté, le Polisario, par la voix de son représentant auprès de l'ONU, a appelé vendredi dernier le secrétaire général des Nations unies à intervenir d'urgence auprès du Maroc pour la libération des grévistes sahraouis. “Le responsable onusien a promis d'impliquer l'ONU dans la résolution positive de cette situation, dont la gravité a été reconnue et dont l'ONU a toujours été informée de ses développements”, a informé Ahmed Boukhari, dans une déclaration. H. A.