L'organisation "Pan african Club" (branche d'Ouganda) a condamné les intimidations exercées par le Maroc contre les défenseurs des droits de l'Homme sahraouis dans les territoires occupés, appelant l'Union africaine (UA) et l'ONU à s'acquitter de leur rôle en mettant un terme à "cette tragédie humanitaire le plus tôt possible". Le Maroc a fait des territoires occupés sahraouis "une méga prison où sont pratiquées la torture et les exactions contre des citoyens innocents et des activistes des droits de l'Homme", notamment après la violation de l'accord du cessez-le-feu, le 13 novembre dernier, a souligné l'Organisation dans un communiqué repris par l'agence de presse sahraouie (SPS). A ce propos, elle a appelé l'Union africaine (UA) et l'ONU à s'acquitter de leur rôle "en mettant un terme à cette tragédie humanitaire le plus tôt possible". A travers le siège des maisons des Sahraouis, dont la militante des droits de l'Homme, "les autorités d'occupation marocaines cherchent à les affamer et les dissuader de réclamer leurs droits légitimes", a estimé "Pan african Club" (branche d'Ouganda). Condamnant "vigoureusement" l'impunité des auteurs de ces crimes contre le peuple sahraoui, elle a affirmé que "ces pratiques de torture et de répression des libertés sont inadmissible dans un monde civilisé". Pour cette organisation "des cas de graves violations dans les territoires sahraouis occupés ne sont pas signalés en raison du blackout imposé par le Maroc". Un rapport de la Coordination sahraouie des défenseurs des droits de l'Homme a évoqué sans son dernier rapport, une recrudescence des violations, graves et systématiques, contre les civils sahraouis, rappelant l'interdiction d'accès des ONG des droits de l'Homme aux territoires sahraouis occupés.