Les ministres des Affaires étrangères de l'Italie, de l'Allemagne et de la France se rendent, jeudi, dans la capitale libyenne, Tripoli, "en vue de rencontrer le Premier ministre du gouvernement intérimaire, Abdelhamid Dbeibah", a rapporté, mercredi, l'agence de presse italienne Nova. "Les ministres des Affaires étrangères de l'Italie de l'Allemagne et de la France, respectivement, Luigi Di-Maio, Heiko Maas et Jean-Yves LeDrian devraient rencontrer aussi au cours de leur déplacement le président du Conseil présidentiel libyen, Mohamed Younes al-Manfi", précise la même source. "L'ordre du jour de cette visite n'était pas encore connu mercredi", a noté l'Agence de presse Nova. Le dossier de l'évacuation des mercenaires et forces étrangères présents en Libye sera certainement abordé lors des débats entre les chefs de la diplomatie des trois pays et les dirigeants libyens, s'accordent à dire des observateurs de la scène politique libyenne. Mercredi, le Conseil de sécurité a organisé une réunion consacrée à la Mission d'appui des Nations unies en Libye (Manul) et aux sanctions imposées à ce pays. L'envoyé spécial des Nations Unies pour la Libye, Jan Kubis, s'est félicité, mercredi, des progrès réalisés par les Libyens ces derniers mois, notamment sur le plan politique, mais a prévenu que "des écueils" demeuraient et pouvaient entraver le retour d'une paix durable et la tenue des élections prévues le 24 décembre prochain. Lire aussi: Libye: le nouveau gouvernement entame la mise en œuvre de son programme "Depuis que j'ai pris mes responsabilités au début du mois de février, une succession de réalisations des parties prenantes libyennes a montré que les divisions qui paraissaient insurmontables autrefois, peuvent être surmontées avec une volonté politique déterminée et une réceptivité à la hauteur des demandes et aspirations du peuple libyen", a noté M. Kubis lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU consacrée à la Libye. "Alors que nous réfléchissons à la meilleure manière d'aider la nouvelle autorité exécutive intérimaire à faire progresser ses priorités, nous devons garder à l'esprit les écueils qui nous attendent, en particulier ceux visant à retarder ou à entraver la voie vers les élections de décembre", a ajouté 'émissaire de l'ONU.