Le plan d'action du gouvernement, qui sera soumis au Parlement lundi prochain pour débat, prévoit le renforcement de l'économie de la connaissance, de la recherche et développement (R&D) et de l'innovation tout en accélérant la transition numérique et le développement des startups. Le gouvernement s'engage ainsi à l'élaboration d'une loi-cadre sur l'économie de la connaissance, la mise en place d'une stratégie nationale de transfert technologique ainsi que la mise en place des mécanismes pour le financement des travaux de prototypage et de recherche et développement au profit des startups. Il s'agit aussi de la mise en place d'incitations fiscales, pour encourager les entreprises à investir dans la recherche et développement, la mise en place d'un cadre règlementaire régissant les dépenses, qui peuvent être qualifiées de dépenses R&D en entreprise, ainsi que la mise en place de mesures incitatives pour encourager les thèses de recherche en entreprise. De plus, pour renforcer l'économie de la connaissance, le plan prévoit la mise en place d'un mécanisme pour soutenir le dépôt de brevet à l'international, l'encouragement du recrutement de main-d'œuvre hautement qualifiée dans les entreprises, la création du statut de chercheur en entreprise et la digitalisation des procédures de dépôt de brevets. Il s'agit aussi de la création de zones franches technologiques et d'ateliers de prototypage (makerspaces) au profit des porteurs de projets innovants et du recours aux prestataires nationaux dans le secteur du numérique et des nouvelles technologies. Par ailleurs, le gouvernement s'engage, à travers son plan d'action, à promouvoir l'écosystème des startups et de l'économie numérique par la création du cadre réglementaire pour l'open innovation (innovation ouverte) et les intermédiaires de paiement électronique (PSP), ainsi que la mise en place des textes d'application pour le Crowdfunding (financement participatif). Lire aussi: Economie de la connaissance: Promouvoir les jeunes talents des universités et instituts nationaux Il prévoit aussi la révision du cadre législatif du e-commerce, pour le rendre plus flexible avec les start-up, la simplification des procédures de création d'entreprises au profit des startups et autres primo-investisseurs, la création de statuts pour les freelances et auto-entrepreneurs ainsi que le renforcement du rôle des startups comme vecteur d'inclusion financière à travers le e-paiement et le e-commerce. De plus, le plan d'action envisage la création d'un réseau national de "Business Angels", la création de représentations régionales du "Algerian Startup Fund", le lancement du programme d'accélération des startups via l'accélérateur public "Algeria venture", la création d'incubateurs et d'accélérateurs dans toutes les wilayas du pays ainsi que la mise en place d'un système d'évaluation et de mise à niveau des incubateurs. Il s'agit aussi de la création d'un Finlab au profit des startups activant dans le secteur des technologies financières (fintechs), l'encouragement du capital-risque, compte tenu de son rôle clé dans le financement de l'innovation, et l'allégement des procédures administratives pour la création de fonds d'investissement et de fonds communs de placement dans l'innovation. En outre, le plan d'action prévoit l'introduction de mesures incitatives envers les "Business Angels" et une défiscalisation des montants investis sur les startups, la facilitation de l'accès au e-paiement au profit des startups, l'exploitation des fonds d'investissement de wilaya pour le financement des start-up, le renforcement de la collaboration avec les fonds d'investissement susceptibles d'investir sur des startups en Algérie ainsi que l'encouragement des startups étrangères à s'intégrer dans l'écosystème algérien.