Les interventions des députés de l'Assemblée populaire nationale (APN) lors des débats du Plan d'action du Gouvernement ont porté, mercredi, sur la nécessité de rétablir la confiance du citoyen à travers l'élimination de la bureaucratie et l'activation des mécanismes de contrôle pour la lutte contre la corruption. A ce propos, le député Mohamed Mounir (Indépendants) a estimé que "le rétablissement de la confiance du citoyen constitue un défi majeur auquel fait face le gouvernement et qui ne saurait être relevé que par la prise de mesures d'urgence en vue d'éliminer la bureaucratie dans les administrations par l'activation des mécanismes de contrôle pour lutter contre la corruption notamment au niveau local". Il a mis en avant l'importance de former les cadres dans divers secteurs notamment celui du tourisme "sur lequel comptent les jeunes de certaines régions habilitées à être des pôles touristiques ainsi que la restauration des structures touristiques pour relancer le secteur au service du pays et de la population de chaque région". De son côté, le député Rachid Bouamri (Indépendants) a plaidé pour "le renforcement de l'Etat de droit afin de bâtir un Etat fort avec une justice sociale", relevant l'importance "de créer des mécanismes de contrôle susceptibles de garantir la concrétisation du plan et aplanir les difficultés qui peuvent l'entraver". Il a également appelé à "relancer les zones d'ombre et à permettre au citoyen de pourvoir à ses besoins essentiels en renforçant son pouvoir d'achat notamment dans les zones enclavées à revenus limités". Dans ce sillage, la député Lila El Yazdi (Front Moustakbal) a souligné l'impératif "d'opérer des réformes structurelles avec la participation de tout un chacun". "Regagner la confiance du citoyen nécessite le changement de mentalités afin d'éviter une explosion sociale soutenue poussée par le recul du pouvoir d'achat et les inégalités entre les citoyens", a mis en avant le député du (MSP) Zakaria Belkhir. Intervenant à l'occasion, le député Benalia Boubeker de la même formation politique a insisté sur "la marginalisation dont souffre le citoyen au Sud ainsi que la corruption au niveau locale" d'où la nécessité d'"un suivi rigoureux". De son côté, le député de la communauté nationale à l'étranger, Fares Rahmani (indépendant), a plaidé pour "l'égalité entre les citoyens à l'intérieur et l'extérieur du pays, permettant à la communauté algérienne à l'étranger de jouir des mêmes droits que leurs compatriotes établis en Algérie", appelant à "la révision de certaines lois dans ce sens". Il a également souligné "les prix inaccessibles des billets d'avion et l'exclusion de certains pays des vols directs ce qui complique le déplacement des enfants de la communauté",appelant "à la prise en charge de leurs préoccupations".