Le ministère de l'Agriculture et du Développement rural et l'Autorité gouvernementale de certification électronique (AGCE) ont signé, mercredi à Alger, un contrat en vertu duquel il a été procédé au lancement officiel du service de certification électronique dans le secteur. Ont signé le contrat la directrice de l'AGCE et le secrétaire général du ministère de l'Agriculture, en présence du ministre du secteur, Abdelhamid Hemdani et le ministre de la Poste et des Télécommunications, Karim Bibi Triki. Le secteur de l'agriculture sera le premier secteur à introduire de facto le service de la signature électronique dans ses transactions administratives (documents, contrats, récépissés ...), selon les explications présentées lors de la cérémonie de signature. Cette démarche vient en exécution de la feuille de route du ministère de l'Agriculture et du Développement rural 2020/2024 relative à la modernisation du secteur, en recourant aux systèmes et applications numériques et leur généralisation à tous les services et administrations sous tutelle. En vertu du contrat signé, il sera procédé à la délivrance des identifications numériques au profit des personnels du secteur conformément aux dispositions de la loi 15-04 fixant les règles générales relatives à la signature et à la certification. Il s'agit également de la mise en place de la plateforme "E-tawki3" destinée aux personnels des administrations du ministère pour leur permettre de gérer, d'échanger, de traiter et de signer les dossiers et les documents par voie numérique. Cette mesure permettra la dématérialisation des services de manière graduelle, la réduction des déplacements et l'amélioration du rendement des opérations administratives. Les deux parties (ministère de l'Agriculture et l'AGCE) visent à atteindre un total de 3.500 utilisateurs à l'horizon 2022. Dans une allocution prononcée lors de la cérémonie de signature, M. Hemdani a affirmé que cette mesure permettra de mettre fin à la bureaucratie, de fournir un service public numérique de qualité et d'améliorer la performance des administrations, outre les effets positifs dans les domaines économique et environnemental. Pour sa part, M. Bibi Triki a souligné que la certification électronique est un outil technologique efficace qui vient remplacer les méthodes actuelles, et ce, dans un cadre réglementaire et juridique bien défini et conforme aux normes et lois internationales. L'AGCE a gagné en fiabilité et en crédibilité grâce à sa reconnaissance par plusieurs instances nationales et internationales, a-t-il affirmé.Pour rappel, le ministère de la Poste et des Télécommunications avait lancé officiellement en mars dernier les services de certification électronique.