La ministre des Relations internationales et de la Coopération de l'Afrique du Sud, Mme Naledi Pandor a affirmé, samedi, que l'Algérie et l'Afrique du Sud connaissaient "bien" le sens de la liberté, ajoutant que ce principe "doit être consacré" pour "tous les peuples africains (.. .), y compris le peuple du Sahara occidental". Dans une déclaration à la presse après avoir été reçue par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, au siège de la Présidence, Mme Pandor a indiqué que "l'Algérie et l'Afrique du Sud peuvent jouer des rôles importants sur le continent africain vu leur lutte contre l'occupation et leur histoire commune. Ils connaissent très bien le sens de la liberté (...) dont nous jouissons aujourd'hui et que nous devons transmettre à tous les peuples africains". "Nous souhaitons la liberté et l'autodétermination aux peuples Palestinien et Sahraoui, et devons œuvrer au sein de l'Union africaine à leur concrétisation en faveur de tous les peuples africains", a-t-elle soutenu. Après avoir rappelé que sa visite était la première d'un ministre sud-africain en Algérie de puis l'élection du Président Tebboune en 2019, Mme Pandor a fait savoir que "les deux pays entretiennent de solides relations d'amitié et de coopération", révélant avoir convenu avec le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra, de "renforcer et de consolider davantage ces relations dans tous les domaines, notamment politique et économique". "Entre l'Algérie et l'Afrique du Sud (...), il existe des relations fortes fondées sur ces principes consacrés par le Président Nelson Mandela et tous les Présidents algériens. Nous travaillerons à poursuivre cette voie pour ancrer les liens d'amitié qui nous unissent à l'Algérie et qui doivent mener à des relations économiques, politiques et de développement en Afrique", souligne Mme Pandor. Par ailleurs, la ministre sud-africaine a déclaré que la réunion avait porté sur la situation en Libye, soulignant que "nous refusons et rejetons" la destruction et la dévastation prévalant en Lybie en raison des convoitises étrangères qui en ont fait un foyer de conflit. "C'est pourquoi, l'Algérie et l'Afrique du Sud travaillent pour aider les pays africains à trouver des solutions pacifiques à leurs conflits, des solutions interafricaines". "Le temps est venu pour les pays africains de compter sur eux-mêmes, de lutter et de résister pour eux-mêmes", insiste la chef de la diplomatie sud-africaine. Au cours de cette rencontre, les deux parties ont convenu de "l'importance d'établir un partenariat et une action durable entre les jeunes africains afin de réaliser l'unité africaine et la solidarité entre ses peuples, à laquelle avaient œuvré les dirigeants africains auparavant", ajoute la ministre, qui a appelé la nouvelle génération à "poursuivre ce chemin en vue d'une unité africaine et d'une véritable solidarité". Pour rappel, le ministre des Relations internationales et de la Coopération de la République d'Afrique du Sud est en visite officielle de trois jours en Algérie.