Les travaux du 8e séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique ont été ouverts jeudi à Oran sous le thème "assistance aux nouveaux membres africains au Conseil de sécurité des Nations unies dans le traitement des questions de la paix et de la sécurité dans le continent africain". Prennent part à la rencontre, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra, le ministre tunisien des Affaires étrangères, de l'Emigration et des Tunisiens de l'étranger, Othmane El Jarandi, le ministre tchadien des Affaires étrangères, de l'intégration africaine et des Tchadiens à l'étranger, Cherif Mahamat Zene, le vice Premier ministre et ministre des Affaires étrangères d'Ethiopie, Demeke Mekonnen Hassen, et le ministre des Relations étrangères de la République de l'Angola, Antonio Tete. Des experts et des représentants de hautes instances africaines, de l'Organisation des nationaux unies (ONU) et de la Ligue arabe prennent part aussi à ce séminaire de trois jours. Cette rencontre importante vise à mettre en exergue la nécessité de promouvoir l'action africaine commune en renforçant la coordination et la coopération entre les membres africains au sein du Conseil de sécurité des Nations unies et les membres de l'Union africaine afin de faire entendre la voix de l'Afrique au sein du Conseil de sécurité et défendre efficacement les positions africaines sur les questions de la paix et de la sécurité, en plus de mettre un terme à la marginalisation de l'Afrique au niveau des instances de décision internationales, a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger. L'organisation de cette huitième édition du séminaire dans la ville d'Oran, s'inscrit dans le prolongement des premières éditions que l'Algérie avait initiées en 2013, 2014 et 2015, dans le cadre de son engagement ferme et continu à soutenir les travaux de l'Organisation dans le domaine de la paix et de la sécurité et la quête inlassable pour promouvoir une action collective africaine commune, a ajouté la même source. Ces objectifs représentent les principaux axes que l'Algérie œuvre à défendre avec force au nom de l'Union africaine durant le mandat 2024-2025 au niveau du Conseil de sécurité des Nations unies, en totale et constante coordination pleine avec les Etats africains membres et en plein engagement avec les résolutions qui ont un lien avec l'Union africaine (UA), a-t-on encore souligné. Les travaux se dérouleront en séances-débats autour de plusieurs thèmes à l'instar de "la coordination pour soutenir la voix de l'Afrique au conseil de la sécurité internationale", "l'ingénierie de la gouvernance en Afrique" et "la menace du terrorisme dans le continent africain".