Les préoccupations et les revendications socioprofessionnelles des personnels du secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique ont été au cœur d'une rencontre tenue dimanche entre le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane et la Fédération nationale de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (FNESRS), a indiqué un communiqué du ministère. «Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a rencontré au siège du ministère les membres de la FNESRS, affiliée à l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), dans sa nouvelle structuration qui comprend cinq syndicats nationaux dont le Syndicat national des enseignants chercheurs universitaires et le Syndicat national des chercheurs permanents (SNCP)", précise le communiqué. Cette rencontre, ajoute la même source, a été l'occasion pour la FNESRS d'avoir «un débat constructif et riche» avec le ministre, à travers lequel la Fédération a soulevé nombre de préoccupations et de revendications socioprofessionnelles des différentes catégories qu'elles représentent, dont «la carrière des enseignants chercheurs, des chercheurs permanents et des travailleurs, ainsi que d'autres questions en rapport avec l'intégration des vacataires, la promotion professionnelle automatique des travailleurs, les revendications des postes budgétaires destinés aux œuvres universitaires, et la révision des Statuts, en sus de l'intensification de la formation des personnels et des travailleurs des œuvres universitaires et la prise en charge des préoccupations du personnel médical travaillant dans les établissements d'enseignement supérieur. Les membres de la fédération ont également appelé à «la révision des normes liées à la qualification universitaire des chercheurs universitaires et des chercheurs permanents, à l'amélioration des conditions de travail et de logement, et au financement de la recherche», selon la source. En réponse aux préoccupations des représentants de la FNESRS, soulevées lors de cette rencontre, le ministre a souligné que le secteur "œuvrera à trouver des solutions appropriées à celles qui relèvent de son domaine de compétence et de ses prérogatives, tandis que le reste des préoccupations sera transmis aux hautes autorités du pays».